Le comité d’organisation de Miss Côte d’Ivoire a annoncé, le lundi 27 janvier 2025, une modification majeure des critères de participation pour l’édition 2025 : l’interdiction des mèches et perruques au cours des présélections. Désormais, seules les candidates arborant leurs cheveux naturels pourront concourir. Une décision qui ne laisse personne indifférent.
Parmi les nombreuses réactions, celle d’A’Salfo, leader du groupe Magic System, a retenu l’attention. Sur sa page Facebook, l’artiste ivoirien a salué cette mesure. « L’information majeure à retenir pour cette édition 2025 est que désormais, les mèches et les perruques ne sont plus autorisées pendant le concours. On va prier Dieu qu’un décret soit pris pour appliquer cette règle à toutes les filles du pays », a-t-il écrit. Un message qui a immédiatement divisé l’opinion publique.
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Si certains y voient une avancée pour la valorisation de la beauté naturelle et de l’identité africaine, d’autres dénoncent une restriction qui limite la liberté des candidates. Certains estiment que la coiffure reste un choix personnel et que cette règle impose une vision unique de la beauté.
Au-delà de la polémique, cette réforme marque un tournant dans l’histoire du concours. Elle interroge sur les standards de beauté en Côte d’Ivoire et l’impact de telles décisions sur la perception de la femme ivoirienne. L’édition 2025 de Miss Côte d’Ivoire s’annonce donc comme l’une des plus controversées de ces dernières années.
Lucien Kouaho (stagiaire)