Max-Alain Gradel, l’ancien attaquant des Eléphants de Côte d’Ivoire, se souvient toujours de sa maman décédée. Il affirme que le fait qu’elle soit partie sans qu’il ait pu lui donner tout ce qu’elle voulait, laisse un grand vide en lui.
« Ma mère m’a toujours soutenu dès le départ. Malheureusement, elle est partie très tôt. Je devais avoir 17 ou 18 ans. C’est elle qui, à mes 10 ans, m’a emmené à Paris, malgré l’avis mitigé de mon père. Il savait pourtant que j’allais avoir une meilleure vie là-bas. », a-t-il expliqué.
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À l’en croire, l’objectif de sa mère était de le voir auprès d’elle. « Ma mère vivait en France et voulait que je reste avec elle et mes frères et sœurs. Cela a facilité mon intégration, car elle m’a inscrit dans un club, et c’est de là que tout a commencé. », a indiqué l’ancien capitaine des Éléphants.
« Malheureusement, je n’étais pas encore devenu le joueur que je suis aujourd’hui, et je n’avais pas signé de contrat professionnel avant qu’elle ne parte. Aujourd’hui, certes, je suis heureux d’avoir ma famille, mon épouse et mes enfants, et je suis fier de ce que je suis devenu. Mais je ne serai jamais heureux à 100 %. », a-t-il fait savoir.
Il indique qu’il a toujours ce manque, parce que son rêve a toujours été de rendre sa mère heureuse et de tout lui offrir.
« Le fait qu’elle soit partie sans m’avoir vu, physiquement, devenir l’homme que je suis aujourd’hui, et sans que j’aie pu lui donner tout ce qu’elle voulait, laisse un grand vide en moi. Parfois, je réfléchis à des solutions pour combler ce manque, mais c’est impossible. », a-t-il déploré.
Après 14 ans passées en sélection nationale avec les Eléphants, Max-Alain Gradel désormais, se concentre sur son club, Gaziantep FK en Turquie.
Karina Fofana