Le rappeur marocain Jawad Asradi, mieux connu sous le nom de Pauseflow, a récemment été libéré après un mois d’incarcération. Il purgera sa peine avec surcis.
Son passage derrière les barreaux a fait couler beaucoup d’encre et est devenu un sujet de fervents débats au sein de la scène musicale et sociale du Maroc. Le tribunal de première instance de Sefrou l’a condamné à trois mois de prison avec sursis, accompagnés d’une amende de 2 000 dirhams (12 192 249 FCFA).
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Cet incident a mis en lumière les tensions croissantes entre la liberté d’expression et les normes socioculturelles au Maroc. Pauseflow est surtout connu pour ses textes percutants, abordant des thèmes souvent controversés tels que la corruption, les inégalités sociales et les luttes personnelles. Ses chansons, diffusées principalement via les réseaux sociaux, ont attiré l’attention d’un large public, mais elles lui ont également valu des ennuis judiciaires.
La communauté des artistes et des fans a exprimé son soutien à Pauseflow durant sa détention, dénonçant ce qu’ils considèrent comme une atteinte à la liberté d’expression. À sa sortie de prison, le rappeur a promis de continuer à faire entendre sa voix et de défendre ses convictions à travers sa musique. Son retour sur scène suscite déjà un grand intérêt, et beaucoup attendent avec impatience ses nouvelles créations.
Ce cas révèle les défis auxquels sont confrontés les artistes au Maroc et soulève des questions cruciales sur la censure, l’art et la société dans un pays en pleine mutation. Pauseflow est donc devenu, malgré lui, un symbole de cette lutte pour la liberté d’expression.
rappeur marocain Pauseflow































