Manuella Claire Bondo est la première femme gabonaise et africaine à piloter des « Falcons 900 ». Elle est rassurante, élégante, généreuse et intelligente, avec une excellente formation en acier. Manuella Bondo est l’une des rares femmes pilotes au Gabon.
Manuella Claire Bondo
Manuella Bondo exerce son métier de pilote pour la compagnie minière de l’Ogooué. Passionnée par l’aviation, elle considère le ciel comme son univers et elle aime tout ce qui se rapporte au social, l’autonomisation de la femme, dimunier la mortalité infantile et éradiquer la drépanocytose au Gabon, sont ses chevaux de bataille. C’est une femme heureuse et épanouie qui considère que le Gabon est un pays magnifique où les habitants se croient en Enfer. Pour elle, c’est l’endroit qu’elle préfère au monde.
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Elle est issue d’une famille de 8 enfants composée de 7 filles et d’un garçon, elle entendait son père déclarer son désir d’avoir un fils dans l’aviation. Et la gamine téméraire lui répondait : « Non, non, cela ne lui plaît pas, moi je veux être pilote ». Ce qui était un rêve enfantin est devenu réalité. « Rétif à ma vocation, mon père a pourtant été mon premier passager et est finalement devenu extrêmement fier de ce choix », a-t-elle relevé. Elle vous ouvre les champs des possibles et très travailleuse.
Manuella Bondo est mère d’une jeune fille, pilote de ligne depuis bientôt 12 ans. Elle est aussi la Vice-présidente d’un movement féministe et responsable sociale d’une société de néonatologie et de l’ONG Drepa zero. Elle a effectué ses études primaires au Gabon puis secondaires au Canada avant de décrocher ses licences professionnelles de pilote au Canada et aux Etats-Unis. Elle est qualifiée pour piloter des Folker 28, des Falcon 50/900 et Desbeechcraft 1900/350.
La première femme gabonaise pilote
Pilote de ligne, la sémillante Gabonaise explique à la matheuse pitoyable que j’ai toujours été : « On imagine souvent que pour entrer dans l’aviation, il faut sortir de Mathématiques Supérieures ou des séries scientifiques. Mais la science de l’aviation est complètement autonome. On peut vraiment venir de divers horizons, avoir fait philosophie, par exemple, et finir pilote. Adolescente, j’étais déjà très cartésienne, particulièrement intéressée par les mathématiques et la physique, mais j’aurais pu faire une autre branche ».
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Comme toute attente, elle choisit réellement sa vocation. « J”ai commencé mes études de pilotage au Canada avec l’obtention d’une licence de pilote au privé. Puis j’ai continué au commercial aux USA à l’IFR MultiEngine. Après je suis allée faire ma qualification FOKKER 28, à DINARD, et ensuite Falcon 900 à Paris en France. En ce moment je vole sur Falcon 900 et 50. Cela fait 10 ans que je suis en activité », a-t-elle indiqué.
Raoul Kouassi (Stagiaire)
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