L’homme de Dieu, Camille Makosso s’est exprimé à propos de sa défunte épouse, Tatiana, qui selon lui, a laissé un grand vide en lui. Par ailleurs, il explique pourquoi il ne s’est pas encore remarié depuis lors.
Cela fait cinq ans que mon épouse n’est plus. Me remarier, ce n’est pas l’envie qui me manque. Chaque année, j’y pense. Seulement que j’ai peur de trahir mon épouse, j’ai peur de la réaction de nos enfants qui pourraient eux aussi penser que je trahis la mémoire de leur mère.
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En fait, ce sont des images que j’ai, Des pensées qui me viennent chaque fois que je pense à me remettre en couple. Mais à vrai dire, ce n’est pas facile pour un homme qui a véritablement aimé son épouse de la perdre.
Tatiana, c’est mon amour de jeunesse. J’avais 22 ans et elle 19 ans quand nous faisions connaissance. Elle venait de passer le BAC. Elle a accepté de se mettre en couple avec moi pour qu’on puisse ensemble servir Dieu.
Nous avons traversé des moments difficiles. Elle est partie au moment même où la vie avait commencé à véritablement nous sourire. Tatiana a laissé un grand vide en moi.
Elle est partie avec une partie de moi. Elle m’a laissé quatre (04) enfants à consoler. Son départ a été comme un traumatisme pour moi. D’où mes sorties, mes folies sur les réseaux sociaux. A un moment donné, je n’avais plus goût à rien. Si mon épouse est partie si brusquement, de quoi aurait-je peur ?
Mes sorties sur les réseaux sociaux sont dues au traumatisme que j’ai subi suite au décès de mon épouse.
Malheureusement dans cette douleur, trop de méchancetés se racontaient sur mon compte, et jusqu’à aujourd’hui, cela continue. «Makosso a tué son épouse, il a battait sa femme. Il couche avec ses filles»… Et que mes enfants allaient témoigner. Pendant qu’on m’insultait de partout, mes fidèles m’ont abandonné.
«Makosso est un faux pasteur…» Oui, mon ministère a été Sali.
A l’âge que j’ai aujourd’hui, quel métier pourrais-je encore faire ? Je n’ai que mon appel à servir le Seigneur. Je n’ai que mon ministère pour m’occuper de mes enfants. Oui, les coups, j’en ai pris.
Seul Dieu m’a consolé, et continue de me consoler. Il me donne les moyens nécessaires pour me permettre de m’occuper convenablement de mes enfants. D’assurer leurs études du côté de l’Europe dans de meilleures conditions.
S’il advenait que je refasse ma vie avec autre femme, je suis convaincu que j’aurai la bénédiction de mon épouse depuis là où elle se trouve.
Camille Makosso
NDLR : Le titre et l’introduction sont de la rédaction