Dans une vidéo publiée le vendredi 30 août 2024 sur les réseaux sociaux, l’Imam Hamidou Berthé s’est prononcé sur l’homosexualité en Côte d’Ivoire, un sujet de plus en plus discuté. Selon lui, ce phénomène, qu’il qualifie de « fléau d’actualité », constitue une menace pour les valeurs culturelles, religieuses et morales de la société ivoirienne.
L’Imam a exprimé son inquiétude concernant l’impact de l’homosexualité sur la société, en particulier sur les jeunes. Il a déclaré que, « nos enfants souffrent, ils sont violés, ils sont en train d’être entraînés à ça. Qui peut imaginer que son enfant puisse tomber dans ça et que cela fasse la joie du père ou de la mère ? ». Pour lui, la tolérance de l’homosexualité au sein de la société représente un danger, susceptible de « créer une gangrène » qui pourrait se répandre et affecter profondément les fondements familiaux et sociaux.
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Hamidou Berthé a également critiqué la politique de tolérance envers l’homosexualité, affirmant qu’elle menace l’institution du mariage. Il a ajouté : « Il y a un ministère de la protection de la famille et de l’enfant, mais où est la protection si la femme n’a plus le mari pour elle et que le mari est pour un autre homme ? ».
Il fait savoir que l’homosexualité n’a pas encore été légalisée en Côte d’Ivoire. « Ce n’est pas encore écrit par l’Assemblée », a-t-il souligné.
À l’en croire, c’est une atteinte aux bonnes mœurs. « Le peuple est prêt à soutenir les autorités tant que ça va avec l’intérêt du pays. C’est un manque de condamnation clair de nos autorités qui nous met dans ça », a fait savoir l’homme de Dieu.
Dans ce contexte, il s’interroge sur l’avenir du mariage et du rôle traditionnel des hommes et des femmes dans la société.
L’Imam a en outre rappelé la différence qu’il voit entre les relations hommes-femmes et celles entre personnes de même sexe, soulignant que la première est « compréhensible, admissible et acceptable » parce qu’elle relève, selon lui, de la « nature ».
Pour conclure, l’Imam Hamidou Berthé a appelé à une réflexion collective et à l’action des autorités politiques, religieuses et sociales pour préserver ce qu’il considère être les valeurs fondamentales de la société ivoirienne. « Depuis ce jour le vendredi 30 août 2024, j’invite toute la communauté internationale, nos gouvernants, nos autorités politiques, administratives, parentales, traditionnelles et religieuses à agir », a-t-il déclaré, insistant sur la nécessité de protéger les jeunes générations de ce qu’il perçoit comme une dérive.
Lucien Kouaho (stagiaire)
Hamidou Berthé : « Ces autorités qui refusent la polygamie et ont des maitresses dehors »