Invitée de l’émission Willy à Midi (WAM) sur Life TV, ce mardi 18 novembre 2025, la chantre Lya est revenue avec émotion et transparence sur la disparition de sa fille, Yoro Esther, qui avait suscité inquiétudes et réactions sur les réseaux sociaux suite à sa disparition le mercredi 12 novembre 2025. Face au public, l’artiste a affirmé que Yoro Esther est une fille qui n’est éveillée qu’à l’église.
Selon ses explications, Yoro Esther, élève en 1ere au Lycée Jeunes Filles de Dabou, a pour habitude de se rendre chaque matin en classe avant de rentrer directement à la maison l’après-midi. Mais ce jour-là, la jeune fille n’est jamais apparue au domicile familial. « Ma fille n’a pas de téléphone portable. On avait juste un fixe à la maison. C’est une fille qui n’est éveillée qu’à l’église », confie Lya, encore marquée par l’émotion.
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L’inquiétude grandit lorsqu’à l’établissement scolaire, les parents apprennent que l’adolescente n’est jamais venue en cours ce jour-là. Certains témoignages indiquent qu’elle aurait été aperçue non loin de l’école en compagnie d’une camarade. Lya se rend alors chez les parents de cette dernière, qui affirment que les escapades sont courantes pour leur enfant. « Moi, je voulais juste retrouver mon enfant », explique-t-elle.
Face à l’urgence, la famille distribue des tracts. C’est finalement un boutiquier qui reconnaît les jeunes filles et contacte immédiatement le père de Yoro Esther. Les parents récupèrent l’adolescente, qui retourne au domicile familial dans la voiture de son père.
Contrairement aux rumeurs d’enlèvement, la chantre précise que sa fille avait été invitée à un anniversaire dans une maison proche du lycée. Une sortie improvisée, visiblement prise sous l’influence de l’amie qui l’accompagnait. « Ce n’est pas dans ses habitudes de sortir, du coup, elle avait peur de rentrer à la maison », explique Lya, soulignant l’immaturité et l’impulsivité propres à l’adolescence.
Reconnaissante envers les autorités, l’artiste exprime sa gratitude : « Merci à la Police nationale, merci au préfet d’Abidjan, au préfet de police pour les démarches. Nous avons été entendus de 8 heures à 19 heures. »
Dans un message d’humilité, elle a aussi tenu à présenter ses excuses : « Je demande pardon. En tant qu’enfant de pasteur, certains ont été choqués… Nous reconnaissons que notre fille a fauté. Mais Dieu merci, elle a été retrouvée. Aujourd’hui, elle-même en a honte. »
Pour Lya, cet épisode rappelle que malgré la rigueur de l’éducation familiale, « le dehors aussi éduque ». Une leçon difficile, mais un dénouement heureux pour une famille encore marquée par la frayeur.
Lucien Kouaho (stagiaire)
Life TV chantre Lya


























