Bakary Koné, connu sous le nom de Bako Koné, défenseur central burkinabè né le 27 avril 1988 à Ouagadougou, a récemment exprimé sur l’exclusion de certains joueurs clés de l’équipe nationale du Burkina Faso. Dans une interview accordée à Burkina Info, Koné a abordé les critiques ciblant Bertrand Traoré, Issoufou Dayo et Hervé Koffi, en remettant en question les accusations d’indiscipline portées contre eux et soulignant un problème plus profond de leadership au sein de l’équipe.
Bakary Koné a fermement pris la défense de ses jeunes coéquipiers. Il a critiqué les reproches d’indiscipline qui leur sont faits, soulignant leur engagement et leur discipline sur et en dehors du terrain.
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« Il faut poser la bonne question au coach et au président de la Fédération Burkinabè de Football (FBF) : qu’est-ce que ces joueurs ont fait pour être écartés ? », a-t-il interrogé, remettant en cause la légitimité des critiques dirigées contre Bertrand Traoré, Dayo, et Koffi.
Bakary Koné a mis en lumière le fait que ces accusations proviennent souvent de personnes n’ayant jamais été leaders dans un vestiaire, et donc manquant d’expérience dans la gestion des dynamiques d’équipe. « Un collègue avait déjà parlé d’indiscipline sans jamais avoir été dans les vestiaires ni avoir géré un vestiaire. Nous, qui avons été dans les vestiaires et avons géré des vestiaires, savons que défendre les intérêts des joueurs peut nous opposer aux dirigeants, mais cela ne fait pas de nous des indisciplinés », a-t-il expliqué.
Selon Bakary Koné, le véritable problème réside dans le manque de leadership structuré au sein de l’équipe nationale. Il a insisté sur le besoin crucial de joueurs expérimentés capables de dialoguer avec les dirigeants et de représenter les intérêts de leurs coéquipiers. « Nous avons besoin de cadres, d’anciens joueurs qui comprennent aussi bien les attentes des dirigeants que les besoins de l’équipe », a-t-il affirmé.
Bako Koné a mis en avant l’importance d’un leadership solide pour relayer les ressentis et les besoins du groupe au coach, facilitant ainsi une gestion harmonieuse de l’équipe. Il a insisté sur le fait que la relation entre le coach et ses joueurs doit être basée sur la communication et la collaboration, non sur des suspicions d’indiscipline. « Le coach doit être libre de gérer son équipe, mais il a aussi besoin de joueurs qui échangent avec lui sur ce que le groupe ressent et ce dont il a besoin », a-t-il ajouté.
Dans sa déclaration, Koné a appelé à laisser le coach travailler librement avec les joueurs qu’il juge appropriés pour l’équipe. Il a souligné que l’entraîneur connaît bien Bertrand Traoré, Dayo, et Koffi pour les avoir déjà entraînés, et qu’il n’y a donc aucune raison apparente pour qu’ils soient mis à l’écart s’il n’y a pas de raisons valables.
« Il faut laisser le coach gérer son équipe à sa manière. Pour moi, ce n’est pas un problème entre ces joueurs et le coach », a-t-il conclu.
Les remarques de Bakary Koné mettent en lumière des tensions et des dynamiques complexes au sein de l’équipe nationale burkinabè, en insistant sur la nécessité de renforcer le leadership et de réévaluer les accusations d’indiscipline. Son plaidoyer pour un environnement plus compréhensif et structuré vise à assurer une meilleure cohésion et efficacité de l’équipe, en soulignant que la gestion des joueurs doit toujours se faire avec respect et discernement.
Ignace Konan (stagiaire)