Emma Lohoues est accusée par un homme qui se fait appeler Beaugars-Prince Touré d’avoir sept mois de loyers impayés. Mais, la réaction de l’actrice n’a pas tardé et ce, à travers son service juridique. A travers un communiqué-droit de réponse en date du 7 juillet 2023, celui-ci informe les internautes que Emma Lohoues « fait face à de la mauvaise foi motivée par la cupidité et qui ne saurait rester impunie ».
Une Information publiée le jeudi 6 juillet 2023 et partagée plusieurs fois sur le réseau social Facebook accusait, sans réserve, Madame Lohoues Vedmely Emmanuella, connue sous l’appellation « EMMA LOHOUES », d’être débitrice de sept (7) mois de loyer qu’elle refuserait de payer au bailleur. Après analyse de cette publication, le service juridique chargé de soigner les intérêts de Madame Lohoues constate une dénonciation calomnieuse au préjudice de la concernée et entend réagir avec les moyens de droit.
A lire aussi : Emmanuel Keita à Sabine Dié: «Quand tu viens à une cérémonie où des officiels sont devant tu ne rentres pas en fanfare»
A titre de rappel, la dénonciation calomnieuse est un délit qui consiste à dénoncer un Fait que l’on sait inexact afin de porter atteinte à l’honneur de la victime. En effet, dans la publication, l’inexactitude des allégations est corroborée par le mutisme volontaire de son auteur sur le contexte dans lequel se fonde le bailleur pour se prévaloir droit de sept (7) mois de loyers impayés. Or une saine exposition de la cause aurait permis à l’opinion publique de comprendre qu’a contrario, c’est Dame Lohoues qui subit un grave préjudice du fait du bailleur.
En effet, dans le but de domicilier sa Holding « EMPIRE 17 By Emalohoues », Madame Lohoues concluait dans le mois de Juin 2020, un bail portant sur deux bâtiments de type duplex bâtis sur la même parcelle de terrain.
Le cout du loyer étant fixé à 1.300.000 FCFA, elle reversait, au-delà des conditions d’acquisition dictées par le bailleur, trois (3) mois de dépôt de garantie (caution) et sept (7) mois de loyers en avance, pour un montant total de 13 millions. Elle espérait y tirer profit dans les trois (3) prochaines années après avoir investi plus d’une centaine de millions pour l’installation de la HOLDING. Occupant les lieux en bon père de famille, elle s’acquittait régulièrement du loyer. Malheureusement, deux ans plus tard, du fait de leur édification non conforme aux normes de construction, l’un des bâtiments s’est ployé sous l’effet d’un orage survenu le 21 Juin 2022, avant d’être arrêté dans sa chute par le second bâtiment.
Face à la gravité du sinistre et des pertes engendrées, la sécurité du personnel et des biens n’étant plus garantie, Madame Lohoues n’avait d’autre choix que de résilier le contrat de bail, après avoir fait constater les lieux et le préjudice par un commissaire de justice, surtout que le bâtiment restant présentait aussi des signes très inquiétants. Ainsi dans le mois d’août 2022 après avoir dûment informé le bailleur résidant en Europe, la Holding a été délocalisée et aucun loyer échu n’était resté impayé à cette date.
Cependant, le bailleur n’ayant formellement délégué aucun pouvoir à un tiers aux fins de le représenter, madame Lohoues était tenue de patienter jusqu’à l’une de ses occasionnelles visites en Côte d’ivoire pour lui remettre les clés contre restitution du dépôt de garantie (3 mois de caution), après les formalités de mise en état qu’elle ne pouvait faire de manière unilatérale. A la surprise générale, six (6) mois après avoir quitté les lieux, le bailleur l’informe, depuis l’Europe, via le moyen usuel de communication, ne plus lui devoir de caution. Pis, il réclamait des loyers, car selon lui, l’obligation de payer le loyer continue de courir jusqu’à ce qu’il reçoive entre ses mains les clés du local, en dépit de la délocalisation de l’entreprise.
C’est dans ce contexte que se fondent les prétendus loyers impayés que le commanditaire de la publication a volontairement passé sous silence. Averti des objectifs Inavoués du bailleur et prenant acte des difficultés à le raisonner, le service juridique informé de sa présence en côte d’ivoire, a fait servir le 30 juin 2023, une mise en demeure avant action administrative et judiciaire d’avoir à remplir madame Lohoues de sa caution et des dommages-intérêts pour le préjudice subi, dans un délai de 14 jours.
C’est dans l’attente de l’expiration dudit délai que le service juridique constate qu’en réplique, le bailleur a entrepris de livrer Dame Lohoues à la vindicte populaire. De tout ce qui précède, il ressort de l’espèce que madame LOHOUES fait face à de la mauvaise foi motivée par la cupidité et qui ne saurait rester impunie. Telle est l’économe de l’affaire que le service juridique voudrait porter à l’attention de l’opinion publique, en attendant les développements ultérieurs.
Fait à Abidjan le 7 Juillet 2023
NDLR : Le titre et l’introduction sont de la rédaction
Sabine Dié répond à Emmanuelle Kéïta : « Une femme mariée ne cause pas avec une petite fille »