La Fédération palestinienne de football (PFA) a officiellement demandé la suspension immédiate d’Israël de la FIFA, invoquant des accusations de « crimes de guerre » et de « violation flagrante des droits de l’homme » en raison de la guerre en cours à Gaza. Cependant, la FIFA a décidé de repousser cette proposition, promettant une décision d’ici le 20 juillet 2024.
Lors de son congrès tenu à Bangkok, la FIFA a refusé de soumettre cette question à un vote. Gianni Infantino, président de la FIFA, a annoncé avoir mandaté une expertise juridique indépendante pour examiner les allégations de la PFA. Les conclusions de cette expertise seront présentées lors d’une réunion extraordinaire du Conseil de la FIFA, prévue avant le 20 juillet.
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De son côté, la Fédération israélienne de football a fermement contesté les accusations portées contre elle. Le président de la fédération, Shino Moshe Zuares, a qualifié ces accusations de « tentative cynique » visant à « nuire au football israélien ». Il a exprimé le souhait de « tendre la main » à la PFA et d’envisager l’organisation de matchs amicaux une fois la situation apaisée.
Cette démarche de la PFA marque la première intervention de la FIFA sur la question de la guerre à Gaza depuis l’attaque du 7 octobre 2023, perpétrée par le Hamas. Dans une lettre de sept pages envoyée à la FIFA à la mi-mars, la PFA a détaillé les conséquences directes des bombardements israéliens sur Gaza, tout en critiquant l’absence de mesures sérieuses contre « la discrimination et le racisme » anti-palestiniens.
Lucien Kouaho (stagiaire)
