La Confédération Africaine de Football (CAF) a été condamnée par la justice à verser la somme de plus de 150 millions de Fcfa (soit 250 000 dollars) au producteur ghanéen Spiky, de son vrai nom Kwabena Ofei-Kwadey Nkrumah. Ce producteur est reconnu pour avoir créé plusieurs beats à succès et s’est notamment distingué par son instrumental intitulé « Okomfo Anokye ».
Le morceau, qui a connu un succès retentissant, a été utilisé par la CAF lors des prix de la CAF 2018, sans que le producteur n’en soit informé ou consulté. Cette utilisation non autorisée a conduit Spiky à poursuivre l’organisation pour « violation de droit de propriété intellectuelle » en 2019.
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Après six ans de procédure, la justice a rendu son verdict, condamnant la CAF à indemniser le producteur. Cette décision met en lumière les enjeux liés à la protection des droits de propriété intellectuelle, en particulier dans le domaine de la création musicale en Afrique.
Spiky s’est réjoui de cette décision, qui marque une victoire importante pour les artistes africains en matière de respect de leurs droits. Il a souligné l’importance de cette décision, non seulement pour lui, mais aussi pour tous les créateurs de contenus artistiques sur le continent, qui luttent souvent pour faire respecter leurs droits face à de grandes organisations.
Cette affaire rappelle aux grandes institutions l’importance de respecter les droits d’auteur et de s’assurer de la légalité de l’utilisation de toute œuvre artistique. Elle souligne également la nécessité d’une plus grande sensibilisation et protection des droits des créateurs africains, afin de garantir que leur travail soit reconnu et rémunéré à sa juste valeur.
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La CAF n’a pas encore fait de commentaire officiel sur cette décision, mais cette condamnation pourrait avoir des répercussions sur la manière dont elle gère les droits de propriété intellectuelle à l’avenir.
Lucien Kouaho (stagiaire)