Selon le journaliste Kibet Kipré dans sa chronique ‘’ Note Vocale’’ sur son compte Facebook, l’un des problèmes de l’Asec Mimosas se situe au niveau de sa cellule de recrutement. À l’en croire, l’on ne la sent pas véritablement « agressive ».
Asec, place à la révolution sportive !
Son était physique change logiquement avec le temps. Mais son état d’esprit est resté le même. Intact. Stoïque même. Sa fougue n’a plus la même intensité, mais elle demeure tout de même. De 1989, année de son avènement à ce jour, Me Roger Désiré Ouegnin n’a donc pas changé. Sa vision pour son club, sa gestion des hommes et de son empire n’ont pas bougé d’une semelle. D’où l’assertion ironique populaire « d’homme dépassé » dans le temps et l’espace. » Moi? Dépassé ? », s’insurge le magna du football ivoirien.
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Lui à qui les actionnaires redonnent, une fois de plus, les clés de la Maison jaune avec un retentissant quitus.
Ils sont bluffés par son bilan moral et surtout financier bouclé avec un éléphantesque bénéfice de près de 2 milliards cfa. L’Asec peut se targuer d’être le seul club ivoirien à atteindre ce seuil financier. Jusque-là, tout va bien dans le meilleur des mondes.
Mais là où le bât blesse, c’est au niveau des résultats sportifs. Il est difficilement compréhensible qu’une club géré avec une telle rigueur administrative, qui dispose d’autant de compétences à plusieurs paliers et qui engrange autant d’argent ne puisse pas être au top au niveau de ses résultats sportifs. Tout le problème voire la faiblesse de l’Asec, ces temps, se trouve à ce niveau. Comment expliquer à un profane que ce sont les résultats de l’Asec en coupe d’Afrique qui ont permis à la Côte d’Ivoire de retrouver ses quatre places aux compétitions de la CAF et que le club lui-même s’y est qualifié par procuration.
Pas facile à faire assimiler que l’Asec avec tout ce potentiel n’a pas pu conserver son titre au plan national face à des Bouaké FC, RCA et consorts. Terminant à une famélique 4ème place. D’où le mécontentement d’une bonne partie des actionnaires. On peut les comprendre. Que manque-t-il concrètement à l’Asec à ce stade de son évolution? Énorme question. Si l’argent ne constitue pas le véritable frein au club, quand même ce n’est jamais suffisant, le problème se situe ailleurs.
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De mon point de vue, l’un des problèmes du club se situe au niveau de sa cellule de recrutement. On ne la sent pas véritablement agressive africain surtout. Toutes les saisons, l’Asec devrait pouvoir aligner sur chaque ligne, un défenseur, un milieu et un attaquant de renommée internationale. Ça devrait être le minimum pour une écurie de la dimension de l’Asec… C’est indéniable, Me Roger a révolutionné son club au niveau managérial. Mais les résultats sportifs sont en déphasage avec sa gestion. Or, la bonne gestion induit les bons résultats. Vivement donc la révolution sportive !.
NDLR : Le titre et l’introduction sont de la rédaction
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Asec Mimosas recrutement