L’actrice et animatrice Khady Touré est revenue sur son histoire en 2021, qui est parti de Bouaké, au centre de la Côte d’Ivoire où elle est née. Elle affirme qu’elle y a fréquenté jusqu’à ce que survienne la crise de 2002. Elle explique comment sa maman et elle, fille d’un militaire ont vécu ces moments.
Khady Touré fait savoir qu’elle est née à Bouaké à la maternité de Koko, et elle a grandi dans la même ville avec un papa militaire très autoritaire et une maman douce et câline. « J’ai fait l’école à Bouaké, j’ai fait le Lycée Djibo Sounkalo. Lorsque j’étais en 4ème il y a eu la guerre en 2002 », s’est-elle souvenue.
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A l’en croire, c’est à cause de la guerre qu’elle s’est retrouvée à Abidjan. Elle a indiqué que son papa était militaire et c’était très compliqué pour eux pendant la crise. « Nous avons vécu une période très difficile pendant la guerre. Mon papa était Mécanicien Auto Blindé (MAEB). Il était réparateur de chars. Les rebelles avaient besoin de lui donc ils le cherchaient. Papa a fait quatre jours dehors, il se cachait. Ils sont venus à la maison ils ont mis les armes sur la tête de maman, ils ont tout pris dans la maison notamment des tenues militaires, l’argent, etc », a-t-elle rappelé.
Elle indique qu’ils n’avaient d’autres choix que de s’enfuir alors que sa maman ne voulait pas quitter la maison. « Elle disait que son mari a construit, qu’elle ne veut pas quitter la maison », a rapporté l’animatrice.
Elle a fait remarquer qu’elle a hérité de sa générosité de sa mère. « Les gens trouvent que je donne beaucoup et c’est ce qui a sauvé ma maman. Il y a des militaires qui étaient venus. Ils ont dit : comme ton mari ne veut pas se montrer, on va venir te tuer. Ils sont venus avec l’arme. Au moment où on disait envoie-la dans la chambre pour l’abattre, le petit (rebelle) qui était chargé de le faire l’a regardée et lui a demandé si elle le reconnaissait. Elle a répondu non », a-t-elle révélé.
« Et il lui a rappelé qu’un jour ils étaient dans un taxi avec sa femme enceinte qui allait accoucher. Et lorsqu’ils sont descendus ils avaient 5000 FCFA et le chauffeur a dit qu’il n’y avait pas de monnaie. Il avait dit que si je ne trouvais pas la monnaie il ne laisse pas ma femme descendre. Il lui a fait savoir que ce jour-là elle a donné 2000 FCFA et c’est c’est ce qui a sauvé la vie de sa femme. Il a dit que depuis ce jour-là, il l’a cherchait », a telle poursuivi.
En réponse, sa maman a dit qu’elle ne se souvenait pas. « Le jeune a dit qu’il ne pouvait pas la tuer car si elle n’était pas là ce jour-là, sa fille n’allait pas naitre. Il dit qu’il voulait donner le nom de ma maman à sa fille mais il ne la retrouvait plus. C’est ainsi qu’il a demandé pardon à ses amis de ne pas tuer ma maman », a-t-elle conclu.
Karina Fofana
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