A en croire le journaliste ivoirien Daouda Sa Majeste Coulibaly, sur 5 chauffeurs de Yango qu’il a emprunté, seulement un seul savait lire le GPS.
Les habitants d’Abidjan, sont de plus en plus embarqués dans un nouveau mode de déplacement. Il s’agit des taxis sur commande ou voitures de transport avec chauffeur (VTC), via des applications mobiles. Une innovation qui transforme le secteur en facilitant la vie aux usagers, mais qui ne se passe pas sans revers. A propos, le journaliste ivoirien, Daouda Sa Majeste Coulibaly n’a pas manqué d’expliquer sa mésaventure.
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« Ce matin, je m’adresse à l’entreprise Yango Côte d’Ivoire. C’est vraiment une suggestion, prenez le temps de faire une formation à vos partenaires, je veux parler des chauffeurs. Hier, du fait d’une révision de mon véhicule, j’ai été obligé d’avoir recours à vos chauffeurs », a-t-il fait savoir.
«Sur 5 chauffeurs, seulement un seul savait lire la Map sur le GPS », a déclaré Daouda Sa Majeste Coulibaly.
Poursuivant, «pour les 4 autres, j’ai été limite forcé de payer 400, 500F de plus, parce que le monsieur s’était perdu en chemin. Indication sur indication, j’ai une facture un peu plus salée. Par ailleurs, il y a deux chauffeurs qui une fois à bord du véhicule coupent carrément le GPS et ils passent le temps à te demander la direction. Faire de l’argent c’est bon, mais prenez le temps de bien former ceux qui nous conduisent. Pour ma part c’est mieux ! », a-t-il dénoncé.
Notons que les taxis Yango n’ont pas le même fonctionnement que les autres taxis. Ils ne doivent pas prendre de client qui cherche un taxi en pleine rue. La course doit être réservée par avance, au plus tôt 15 minutes avant, via la plateforme de réservation .
Lucien Kouaho (stagiaire)
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