Alors qu’il avait été condamné en 2016 à quatre ans de prison, avant de passer douze mois en détention, Steven van de Velde va participer à l’épreuve de beach-volley..
Steven van de Velde, membre de l’équipe néerlandaise de beachvolley, fait face à son passé alors qu’il se prépare pour les JO de Paris. Condamné en 2016 pour le viol d’une mineure, le Comité olympique néerlandais a décidé de le tenir à distance des autres athlètes durant l’événement pour « instaurer le calme ». Cette mesure signifie qu’il ne séjournera pas dans le village olympique, n’aura pas de contact avec ses coéquipiers et n’accordera aucune interview, selon l’agence de presse ANP.
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Âgé de 29 ans, Van de Velde a été condamné à quatre ans de prison après avoir reconnu son crime, comme rapporté par The Telegraph. Après avoir purgé une partie de sa peine en Grande-Bretagne, il a été transféré aux Pays-Bas où il a terminé sa peine avant de reprendre sa carrière en 2017. La Fédération néerlandaise de volley a indiqué qu’il avait reconnu avoir commis « la plus grosse erreur de [sa] jeune vie » et qu’il devait en assumer les conséquences.
Les experts consultés par le Comité olympique néerlandais ont conclu qu’il n’y avait « aucune chance » de récidive pour Van de Velde, selon l’ANP. Malgré cette évaluation favorable, les précautions prises par le NOC*NSF montrent leur volonté de gérer prudemment sa participation aux JO, tout en permettant sa réintégration progressive dans le sport.
L’ancien nageur et chef de la délégation néerlandaise aux Jeux de Paris, Pieter Van den Hoogenband, s’est dit surpris dimanche sur la télévision publique NOS par l’agitation autour de Steven van de Velde. Il a rappelé que l’athlète, actif depuis longtemps sur la scène internationale du beach-volley, a participé à de nombreux championnats sans incident, mais que les Jeux ont tendance à amplifier les situations.
« Nous avons pris de bonnes mesures ensemble. Tous les athlètes me sont chers et j’essaie de les soutenir », a déclaré Van den Hoogenband, ajoutant que Van de Velde « tient bon malgré l’agitation. »
Le Bélier
NDLR : Le titre et l’introduction sont de la rédaction