Le mercredi 5 mai 2024, Abidjan a accueilli un séminaire de formation pour les arbitres internationaux, organisé par l’Union africaine de judo a eu lieu le mercredi 5 mai 2024 à Abidjan. Cet événement crucial visait à mettre à jour les règles du judo en préparation des prochaines compétitions internationales, notamment les Jeux Olympiques de Paris 2024.
Dabonné Seydou, président de la Fédération ivoirienne de Judo, a souligné l’importance de cette initiative. « Ce séminaire s’inscrit dans le cadre des préparations pour les Jeux Olympiques de Paris 2024, avec la mise à jour des dernières règles qui seront appliquées lors de cet événement », a-t-il déclaré.
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En outre, cette rencontre a également marqué le prélude à l’Abidjan African Open 2024, prévu les 6 et 7 juin 2024. Dabonné Seydou a partagé les nouveautés de cette compétition, notamment l’intégration de la culture au judo avec la création d’un village dédié, visant à créer un véritable écosystème autour de l’événement.
Cependant, des préoccupations subsistent quant aux chances de médailles pour les judokas ivoiriens. Zouleiha Abzetta Dabonné, qualifiée pour les JO de Paris, s’est blessée et ne pourra pas participer à l’Open d’Abidjan. De plus, Krémé Kobena Koffi, autre espoir de médaille, est également absent en raison d’un accident de la circulation. « Ces absences réduisent considérablement les chances de remporter des médailles à cet Open », a expliqué Dabonné Seydou.
Malgré ces défis, le président reste optimiste. Il met en avant la montée en puissance des jeunes espoirs du judo ivoirien et espère obtenir des résultats honorables lors de l’Open d’Abidjan.
Me Aboubacar N’gom, ceinture noire 6e Dan et directeur en chef de la commission d’arbitrage de l’Union africaine de Judo, a insisté sur l’importance du séminaire : « Les règles d’arbitrage de la Fédération internationale de Judo seront appliquées. Il est essentiel d’éclaircir certains points pour que les arbitres, les entraîneurs et les athlètes de haut niveau puissent bien comprendre les règles permettant de mener des compétitions internationales. » Ce séminaire a ainsi permis de renforcer les compétences des arbitres et de préparer efficacement les acteurs du judo africain aux exigences des compétitions à venir.
Lucien Kouaho (stagiaire)