L’artiste Ismaël Isaac, encore appelé Le gangaba de treich, de son vrai nom Kaba Diakité Issiaka était le mercredi 6 février 2025 sur les antennes de La 3 à l’émission Peopl’Emik (PPLK). Il a fait savoir que son père l’a renvoyé de la maison pendant huit ans.
L’artiste reggae ivoirien Ismaël Isaac, connu sous le surnom Le Gangaba de Treich, était l’invité de Brice Anoh et ses chroniqueurs dans l’émission Peopl’Emik (PPLK) sur La 3, ce mercredi 6 février 2025. Il a livré un témoignage poignant sur son parcours marqué par le rejet familial et les épreuves de la rue.
A lire aussi : Ismaël Isaac met fin à la rumeur : « Il n’y a jamais eu d’histoire de femme entre Gadji Celi et moi »
Un rejet familial douloureux
De son vrai nom Kaba Diakité Issiaka, Ismaël Isaac a révélé qu’il avait été chassé de la maison familiale pendant huit ans par son père, un imam, en raison de son choix de carrière dans la musique.
« J’ai vite commencé la musique. Mais à la suite, il y a eu beaucoup de problèmes. Mon père m’a renvoyé de la maison pendant 8 ans parce qu’il était Imam. Et en plus, nous ne sommes pas des griots, nous sommes des nobles. », a-t-il affirmé.
Le reggae, un genre musical souvent perçu comme contestataire et marginal, n’entrait pas dans les valeurs traditionnelles prônées par son père, qui espérait voir son fils embrasser une carrière religieuse en devenant imam.
Un soutien infaillible de sa mère
Pendant ces années d’errance, Ismaël Isaac a vécu dans la rue, dormant chez des amis ou dans des endroits de fortune. Malgré cette situation difficile, il a toujours gardé à l’esprit les conseils de sa mère.
« J’écoutais toujours les conseils de ma mère qui me disait : bien que tu sois en conflit avec ton père, fais attention. Ne consomme pas d’alcool, ne fume pas la drogue, ne fume pas la cigarette. Parce qu’un jour viendra, il va nous pardonner. », a-t-il indiqué.
Son père, persuadé que sa mère le soutenait dans son choix artistique, a même pris la décision radicale de renvoyer toute la famille de la maison, y compris son épouse.
« À cause de moi, il avait renvoyé tout le monde de la maison ainsi que ma mère. Il se disait que c’est elle qui m’encourageait. Il voulait que je sois un Imam. Après, il nous a pardonné. Et 6 mois plus tard ma mère est décédée », a-t-il dit.
Le pardon avant le drame
Après huit années de séparation, le pardon a finalement été accordé. Son père a accepté de réintégrer sa famille et de reconnaître son fils malgré son choix de vie. Malheureusement, ce retour à l’harmonie a été de courte durée.
« Après, il nous a pardonnés. Et six mois plus tard, ma mère est décédée. », a fait savoir l’artiste.
Un moment douloureux pour l’artiste, qui a toujours souligné l’importance du rôle de sa mère dans sa vie et son parcours.
Un artiste engagé et inspirant
Ismaël Isaac reste aujourd’hui une icône du reggae ivoirien, un artiste respecté pour son engagement, sa résilience et son attachement aux valeurs africaines.
Karina Fofana
Ismaël Agana : « Mon père a toujours voulu que je fasse de la musique »