Plus de quatre ans après la disparition tragique de DJ Arafat, décédé le 12 août 2019 dans un accident de moto à Abidjan, son souvenir continue d’inspirer les nouvelles générations d’artistes ivoiriens. Le rappeur Himra, figure montante de la scène urbaine, a affirmé que la première fois qu’il a rencontré DJ Arafat, il lui a remis 80 mille FCFA.
Himra a expliqué le lien particulier qu’il ressentait envers la star du coupé-décalé DJ Arafat. Invité à réagir aux propos de Tina Glamour, la mère de feu DJ Arafat, qui l’avait désigné comme l’un des artistes incarnant en partie l’héritage de son fils, Himra a déclaré : « Je l’ai très bien pris, deh. Maman Tina est vraiment cool. »
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Bien qu’il n’ait pas connu personnellement le « Yôrôbô », l’artiste affirme percevoir en lui une « énergie spirituelle » qui l’a marqué dès leur première rencontre.
Évoquant ce moment marquant, Himra raconte. « La première fois qu’on s’est vus, il m’a remis 80.000 FCFA à la fin de la soirée. Avant cela, il m’avait demandé de venir m’asseoir à côté de lui. Il m’a regardé et m’a dit : ‘Quand je te vois, j’ai l’impression de me voir quand j’étais plus jeune.’ », a-t-il déclaré.
Une reconnaissance spontanée qui a laissé une forte impression sur le jeune rappeur, même s’il se considère très différent de l’icône disparue. « Lui, il était très chaud, alors que moi, je suis plutôt silencieux. Donc j’ai parfois du mal à comprendre comment certaines personnes font le lien entre nous. Peut-être dans l’impact, oui… », a comparé Himra.
Pour Himra, le succès ne s’explique pas uniquement par le travail acharné. Selon lui, « être aimé, ça va au-delà du travail. Tu ne peux pas forcer les gens à t’aimer. Il y a une lumière spirituelle. »
En évoquant DJ Arafat, Himra ne parle pas seulement d’un artiste, mais d’une énergie qui continue de guider la jeunesse ivoirienne à travers un processus de dépassement et de résilience.
Lucien Kouaho (stagiaire)