Le ministère de la Culture et de la Francophonie a organisé une cérémonie d’hommage à l’écrivain, Charles Nokan, décédé le 1er novembre 2022 à Abidjan à 86 ans. C’était le jeudi 26 janvier 2023 à la bibliothèque nationale d’Abidjan. A l’occasion, Gisèle Châtelain, directrice de l’Industrie du livre et de la promotion de la lecture au sein dudit ministère a retenu de Charles Nokan, un grand humaniste qui s’est battu jusqu’à la fin de sa vie.
Quel est le sens de cette cérémonie d’hommage à l’écrivain, feu Charles Nokan ?
Un tel hommage à un tel homme, on ne se poserait même pas la question car cela s’impose. En effet, l’œuvre de Charles Nokan est dense, elle est immense, sa philosophie est profonde. Nous ne pouvions pas le laisser partir ainsi. C’est vrai qu’il a bénéficié de colloque en 2019 mais nous aurions voulu de son vivant le faire. Mais même mort, cela ne nous empêche pas de parler de Nokan tant son œuvre est immense.
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C’est pourquoi, on ne pouvait pas ne pas faire cette cérémonie d’hommage en son honneur. Faire un hommage, c’est célébrer, c’est dire ce qui est bien et a été bien en cette personne. Charles Nokan avait trop d’humanisme, trop de bien, beaucoup de sourire, beaucoup d’humilité. Et nous vivants, nous devrons inculquer ces vertus à la jeunesse en général pour qu’elle puisse s’abreuver à la source de Nokan et devenir alors citoyens exemplaires.
Que retenez-vous de l’illustre disparu Charles Nokan ?
Je retiens que Charles Nokan est un grand humaniste qui s’est battu jusqu’à la fin de sa vie. Il s’est même battu un peu contre la mort. Mais il est parti ; que la terre de ses ancêtres qu’il a tant aimé lui soit légère et que ses œuvres puissent survivre aux générations futures de jeunes ivoiriens, plein d’amour, de sagesse et d’intelligence.
Que retenez-vous de cette cérémonie d’hommage à l’écrivain ?
C’est vrai que c’est un moment de tristesse mais nous sommes dans la joie vue le monde, la qualité des personnalités et les interventions qui ont meublé ce moment ont été pleines. Nous sommes donc satisfaites et nous disons merci à madame la ministre de la Culture et de Francophonie, Françoise Remark qui a bien voulu initier cette cérémonie d’hommage.
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Merci également à madame Mariatou Koné, ministre de l’Education Nationale et de l’Alphabétisation pour sa présence et l’utilisation de certaines de ses œuvres dans les établissements scolaire de Côte d’Ivoire en classe de seconde et de première.
Karina Fofana
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