Gauz est le nom de plume d’Armand Patrick Gbaka-Brédé, auteur, photographe, scénariste, rédacteur en chef d’un journal économique satirique ivoirien. Il affirme que “sortir du CFA est un non-sens politique”, donnant place à la leçon de panafricanisme. L’information a été donnée le vendredi 28 octobre 2022 sur son compte twitter.
Armand Patrick Gbaka-Brédé
On s’imagine bien un Gauz, dramatiquement héroïque, se dressant face à une meute de « panafricanistes » avec beaucoup de chagrin “enragé, lançant ses arguments tranchés contre des incantations cabalistiques directement inspirées des pyramides”. Pour Gauz “peut-on encore critiquer le panafricanisme ?”. Gauz de confidence à confidence avoue que “ : le CFA est une monnaie panafricaniste, la plus grande du continent.
A lire aussi : Une pièce de théâtre de Tiburce Koffi sera jouée en France
« Sortir » du CFA est un non-sens politique. On doit juste le reprendre en main, bouter loin la Banque de France, l’élargir et changer sa putain de nom”, a-t-il affirmé sur son compte twitter. Pour Gauz, “Seul le Parti communiste a voté contre ce projet de loi. Mais, le processus législatif n’est pas terminé. Si nos dirigeants ne veulent pas bouger de leurs sièges présidentiels, au moins les Afriques peuvent-elles assiéger ces assemblées de France où l’on décide pour eux et sans eux. Sinon, ce sera la panne africaniste totale”.
Kako Nubukpo affirme pour soutenir les propos de Gauz que “le franc CFA est un verrou qui empêche l’Afrique francophone de mûrir”. Engagé contre le franc CFA, l’ancien ministre togolais Kako Nubukpo plaide pour trouver une alternative à cette monnaie qui pour lui favorise un “paternalisme monétaire” de la part de la France et n’aide pas les pays africains à obtenir de “bonnes performances économiques”.
Lisez et faites lire Ivoir’Hebdo
Kako Nubukpo
Soutenant les propos de Gauz, Kako Nubukpo le confirme en disant que “si le franc CFA n’existait pas, la plupart de ces dirigeants auraient déjà été chassés à cause de leur incompétence”. Pour Kako, le franc CFA est donc un outil de ce qu’on appelle la “servitude volontaire”. En un mot la faiblesse de la compétitivité et la répression financière sont également deux éléments à prendre en compte pour redorée le blazon du CFA.
Raoul Kouassi (Stagiaire)
http://jamaliavoyage.com/ess/marcel-bile-pionnier-rti-souffle-90-bougies/