Le ton est monté à Paris après les propos de l’artiste ivoirienne Roseline Layo. Jean-Luc Roméo Michel, adjoint au maire de la capitale française, a fermement dénoncé des déclarations de la chanteuse, initialement attendue au « L’Afrique Festival 2025 ». Selon lui, ses propos, tenus sur les réseaux sociaux, sont « inacceptables » et contraires aux valeurs de liberté et de respect prônées en France.
Dans un message relayé par les organisateurs du festival, l’élu n’a pas mâché ses mots : « Ce qui est grave, c’est d’assimiler homosexualité et pédophilie, et d’appeler le gouvernement de Côte d’Ivoire à durcir sa législation contre les personnes LGBT. Une homophobie qui n’a pas sa place dans notre pays. »
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Face à la polémique, la 20ᵉ édition de « L’Afrique Festival », prévue les 6 et 7 septembre 2025 au Parc des Princes, a été reportée sine die. L’événement devait réunir de grandes figures de la scène africaine, dont Roseline Layo et Didi B, autour de concerts, d’ateliers culturels et de découvertes gastronomiques.
Jean-Luc Roméo Michel a par ailleurs salué la position des organisateurs, qui souhaitent maintenir un festival « inclusif et exempt de toute forme de discrimination ». Pour lui, cette réaction traduit une volonté claire de préserver l’image d’un rendez-vous culturel ouvert à tous.
Cependant, l’élu parisien a aussi fait preuve d’apaisement en laissant la porte ouverte à un retour de l’artiste. « Si elle vient en France, elle est bien sûr la bienvenue. On compte sur elle pour regretter des propos qui ont été absolument scandaleux et qui ont blessé tant de femmes et d’hommes ! » a-t-il déclaré.
Cette polémique suscite déjà de nombreuses réactions sur les réseaux sociaux, où le débat reste vif entre défenseurs de la liberté d’expression et militants des droits humains. La position officielle de Roseline Layo est, pour l’heure, très attendue. Son éventuelle prise de parole pourrait déterminer la suite de sa relation avec son public français et les organisateurs du festival.
En attendant, le report du « L’Afrique Festival » laisse un goût amer chez les nombreux spectateurs qui espéraient célébrer la diversité culturelle africaine à Paris.
Lucien Kouaho (stagiaire)
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