La 16e édition du FEMUA, le festival des musiques urbaines d’Anoumabo a été lancée le mardi 14 mai 2024 à Abidjan par la Première Dame, Dominique Ouattara. Placée sous le thème de la « santé mentale des jeunes », cette édition a été l’occasion pour la Première Dame de féliciter l’engagement humanitaire et la détermination du groupe Magic System.
Le Festival des Musiques Urbaines d’Anoumabo (FEMUA) a à son actif la construction de 12 écoles à travers la Côte d’Ivoire, dont deux à Anoumabo, une maternité à Yamoussoukro, et un centre d’accueil pour enfants orphelins à Bingerville. Ce bilan humanitaire remarquable a été salué par la Première Dame, Madame Dominique Ouattara, lors de la cérémonie d’ouverture de la 16ème édition du festival, le mardi 14 mai 2024, à Anoumabo.
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Placée sous le thème crucial de la « santé mentale des jeunes », cette édition a été l’occasion pour Madame Ouattara de féliciter l’engagement humanitaire et la détermination du groupe Magic System à promouvoir le FEMUA. Elle a salué la notoriété croissante du festival, le qualifiant de l’un des plus grands événements musicaux du continent. « En seize éditions, le FEMUA est devenu l’un des plus grands événements musicaux du continent. Chaque année, le public venu de partout en Côte d’Ivoire, mais aussi de plusieurs autres pays d’Afrique et du monde, a le plaisir de voir se produire sur scène les plus grands artistes du moment. Il s’agit d’un réel moment de communion, organisé avec beaucoup de sérieux et d’engagement », a-t-elle déclaré.
Madame Ouattara a également mis en lumière l’engagement social de Traoré Salif, dit A’Salfo, et de son groupe Magic System. « Je tiens à cet effet, à saluer l’engagement humanitaire du Groupe Magic System, qui en plus d’être de talentueux musiciens, ont décidé de mettre leur notoriété au service des plus démunis », a-t-elle affirmé.
Abordant le thème de la santé mentale des jeunes, Madame Ouattara a souligné l’importance de se mobiliser pour soutenir ceux qui souffrent en silence et leur apporter des solutions efficaces. Elle a insisté sur la nécessité de lutter contre les stigmates entourant la santé mentale, rappelant que les victimes sont souvent incomprises et isolées.
« Il est donc essentiel que nous nous mobilisions pour soutenir ceux qui souffrent en silence et leur apporter des solutions et une assistance efficace. Les stigmates qui entourent la santé mentale sont nombreux et les victimes sont souvent incomprises et isolées », a-t-elle soutenu.
Ainsi, le FEMUA se confirme non seulement comme une plateforme d’expression artistique et de solidarité, mais aussi comme un vecteur de développement et de prise de conscience sur des questions sociales cruciales telles que la santé mentale des jeunes.
Lucien Kouaho (stagiaire)
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