Le président de la Fédération ivoirienne d’équitation (FIE), Stéphane-Joesph Ouégnin, était face à la presse, hier, au siège de l’instance, en Zone 3 Marcory.
Joseph Biley
Entouré de Joseph Biley, directeur exécutif de la Fédération, de son vice-président chargé du sponsoring, Souley Fofana et du directeur technique national Stéphane Yanké, il a d’abord fait le point de la saison en cours, avant de donner de bonnes nouvelles aux Ivoiriens.
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Le président de la Fédération ivoirienne d’équitation
« Notre pays est pressenti pour accueillir la prochaine assemblée générale de la Fédération internationale d’équitation (Fei) », a-til annoncé. L’autre bonne nouvelle, c’est qu’après avoir travaillé pour faire reconnaître la Côte d’Ivoire par la Fédération internationale en 2019, en Russie, Stéphane Ouégnin a réussi à intégrer le pays dans le gotha du tourisme équestre, à la Fédération internationale de tourisme équestre (Fite).
« La Côte d’Ivoire a obtenu son affiliation à la Fédération internationale de tourisme équestre. Nous recevrons notre attestation d’affiliation en septembre 2023 », a ajouté Stéphane Ouégnin, heureux et fier de contribuer au rayonnement de la mère patrie.
Cette affiliation va sûrement mettre le holà sur le cafouillage que les clubs ivoiriens affiliés à la fédération française voulaient créer en organisant des compétitions équestres parallèles dans le pays, sous le couvert du tourisme. A travers cette affiliation officielle à la Fite, c’est toute la Côte d’Ivoire que la Fédération ivoirienne d’équitation ouvre au monde extérieur.
« Notre pays regorge d’endroits de rêve, des merveilles que les pratiquants du tourisme équestre peuvent voir et nous allons le faire en complicité avec le ministère du Tourisme», estime Stéphane Ouégnin, qui sait très bien se servir de son entregent pour faire évoluer le monde du cheval en Côte d’Ivoire. Une très bonne affaire.
Puisque le tourisme équestre est l’ensemble des activités touristiques liées au cheval, telles que les randonnées, visites de musées et d’institutions équestres ou d’élevages réputés, ou encore spectacles. Un bilan partiel flatteur En clair, la Fédération ivoirienne d’équitation se porte très bien.
En témoigne le bilan présenté par le patron de Fie et ses collaborateurs. C’est que depuis le mois de janvier jusqu’à ce jour, on dénombre des activités diverses.
la Fédération internationale
De sessions de formation de haut niveau aux participations aux assemblées générales de la Fédération internationale (Fei), en passant par des compétitions comme le premier Grand prix du Président de la République, au mois d’août, à Yamoussoukro, l’équipe fédérale n’a pas dormi. Bien que les blocages liés à la pandémie de Covid-19 ne soient pas totalement levés.
« Et puis, nous avons connu une épizootie en Côte d’Ivoire qui avait obligé les services vétérinaires de l’État à interdire tout rassemblement de chevaux sur toute l’étendue de la Côte d’Ivoire. Cela a duré près de cinq mois », précise Joseph Biley, directeur exécutif de la Fie. Mais cela n’a pas empêché la fédération de poser les jalons d’une implantation générale de la discipline dans le pays, avec la formation de véritables chefs de piste pour les épreuves de saut d’obstacles et de coachs.
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Un bilan partiel plutôt flatteur, avec comme cerise sur le gâteau, ce centre fédéral qui fait rêver plus d’un du côté de Mondoukou. Un club national composé de 80 box (80 chevaux) ; deux pistes aux normes internationales (Fei, c’est-à-dire 60×45 m), sans oublier ses 7 ha propices à la balade et autres randonnées. Sa proximité avec l’océan séduit les instances internationales, à cause de l’action thérapeutique que la mer peut avoir sur les chevaux
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