La salle de presse du stade Félix Houphouët-Boigny d’Abidjan a vibré ce jeudi 4 septembre 2025 au rythme de la traditionnelle conférence d’avant-match. À la veille de la septième journée des éliminatoires de la Coupe du monde 2026, zone Afrique, le sélectionneur des Éléphants, Emerse Faé, et le défenseur Evan Ndicka se sont prêtés aux questions des journalistes.
Emerse Faé a d’abord dressé un état des lieux de son groupe, reconnaissant certaines faiblesses lors du précédent rassemblement : « On a manqué d’efficacité lors du dernier stage. Cette semaine, on a travaillé pour corriger cela, notamment dans les centres, les prises de risque et les frappes. Si nous gardons la qualité de jeu que nous avons eue au Canada, avec plus d’efficacité, cela nous permettra de gagner demain. »
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Concernant le plan de jeu, le sélectionneur a affiché une volonté offensive. « La meilleure défense, c’est l’attaque. Bien sûr qu’on aimerait démarrer fort, mettre la pression et pousser le public à nous soutenir. Mais si le début de match ne se passe pas comme prévu, il faudra rester organisés et garder notre stratégie. », a-t-il déclaré.
L’enjeu de ce duel contre le Burundi a également été rappelé par Faé. Avec la victoire du Gabon la veille, la Côte d’Ivoire a l’opportunité de reprendre la tête du groupe : « Le Gabon est passé premier. Demain, nous avons l’opportunité de récupérer cette place avant d’aller les affronter. Ce match a un enjeu majeur. »
De retour après avoir manqué le match aller pour cause de maladie, Evan Ndicka s’est montré serein et ambitieux. Selon lui, « tout se passe bien dans le groupe. L’ambiance est bonne et les résultats le prouvent. Nous sommes champions d’Afrique, mais nous savons que chaque match est difficile. Le Burundi n’est pas à sous-estimer. Nous sommes déterminés à retrouver la Coupe du monde et cela commence par une victoire demain. »
Sur sa condition physique, le défenseur de l’AS Roma a voulu rassurer : « J’ai joué toute la saison passée avec mon club et j’ai fait une bonne préparation. Je suis en pleine forme et prêt à aider l’équipe. »
En conclusion, Faé a insisté sur la nécessité d’un secteur offensif plus tranchant : « Nous devons prendre plus de risques dans la zone de vérité. Nous avons de bons frappeurs, mais parfois il manque la dernière passe, la bonne course ou la bonne coordination. »
Dans une ambiance teintée de confiance et de vigilance, les Éléphants abordent ce rendez-vous capital face au Burundi avec l’objectif clair de conserver toutes leurs chances dans la course au Mondial 2026.
Lucien Kouaho (stagiaire)
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