La célèbre entrepreneure et influenceuse ivoirienne Emma Lohoues a une fois de plus fait parler d’elle à travers une déclaration sur les réseaux sociaux, appelant les jeunes femmes à se prendre en main au lieu de tout attendre des hommes. Dans un message, elle a partagé son parcours de femme battante, en lançant un vibrant plaidoyer pour l’autonomisation féminine.
L’influenceuse ivoirienne a tenu à donner des conseils aux jeunes filles. « Contrairement aux jeunes et belles filles d’aujourd’hui qui attendent les hommes pour démarrer un business, moi, Emma Lohoues, je me rendais à Adjamé, je faisais le tour du marché pour acheter mes premières mèches, mes premiers pots », a-t-elle raconté.
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La star ivoirienne a souligné qu’elle a bâti ses débuts à la force de sa détermination, évoquant même des preuves visibles dans certains magasins, notamment celui d’Aba Champion, où sa photo figure encore.
Emma Lohoues déplore aujourd’hui que de nombreuses jeunes femmes hésitent à commencer petit, préférant attendre un homme pour tout financer. « De nos jours, les filles ont honte de se rendre à Adjamé, de démarrer des activités avec le peu de moyens qu’elles ont. Elles préfèrent que tout leur tombe sur la tête », a-t-elle affirmé. Elle estime qu’il est bien plus valorisant pour une femme de s’investir elle-même dans son projet, même avec des moyens limités. « Quand on a moins de 100 000 FCFA, un homme peut en ajouter un million. S’il refuse aussi, on démarre avec les 100 000 FCFA », a-t-elle conseillé.
Pour l’influenceuse, le fait de tout attendre d’un homme expose à une perte de respect et à des humiliations. « Quand on attend que tout vienne de l’homme, il finit par ne plus nous respecter. Il nous lance des invectives comme bon lui semble », a-t-elle mis en garde. Elle insiste sur le fait qu’il est irréaliste de n’avoir aucune ressource et de vouloir attirer un homme fortuné : « On ne peut être à zéro franc et chercher un gars millionnaire ».
Et de conclure, dans une formule devenue virale : « L’argent obtenu à la sueur du travail et l’argent obtenu à la sueur des fesses n’ont pas la même saveur ». Une sortie qui suscite autant d’applaudissements que de débats, et qui souligne, encore une fois, la volonté d’Emma Lohoues de promouvoir l’indépendance économique des femmes africaines.
Lucien Kouaho (stagiaire)