À la veille du choc face au Gabon, comptant pour la 8e journée des éliminatoires de la Coupe du monde 2026, le sélectionneur des Éléphants, Emerse Faé, s’est exprimé ce lundi 8 septembre 2025 à Libreville. Serein devant la presse, le technicien ivoirien a tenu à rappeler l’importance de cette rencontre sans pour autant céder à l’excès de pression.
« Pour nous, comme pour tous les Ivoiriens, ce match est important mais il n’est pas décisif. Même en cas de victoire demain, nous ne serons pas encore qualifiés sur le plan mathématique puisqu’il restera deux matchs à jouer », a-t-il expliqué.
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Après deux éditions de Coupe du monde manquées, la Côte d’Ivoire nourrit de grandes ambitions pour retrouver la plus prestigieuse des compétitions internationales. « Nous avons envie de retrouver la Coupe du monde après deux éditions manquées. Nous sommes prêts à en découdre demain », a assuré le sélectionneur.
Interrogé sur les critiques qui accompagnent ses choix et sa gestion de l’équipe, Faé a affiché une grande tranquillité : « Franchement, la chance que j’ai, c’est que je ne suis pas trop sur les réseaux sociaux. Je ne suis pas confronté aux critiques. Et de nature, je ne fais pas attention. J’ai beaucoup de choses à gérer. »
Il a ajouté que les avis extérieurs, bien que légitimes, ne reflètent pas toujours la réalité vécue par le groupe. « Après, c’est normal, ils ne sont pas à l’intérieur du groupe. Ils ne connaissent pas tous les tenants et les aboutissants. Mais je ne fais pas vraiment attention à ça », a-t-il précisé.
Conscient de l’attente populaire, Emerse Faé insiste sur la préparation et la concentration de ses hommes pour affronter les Panthères du Gabon, adversaires directs dans la course à la qualification. La rencontre s’annonce électrique à Libreville, tant sur le terrain qu’en tribunes.
Si la victoire ne suffira pas encore à sceller la qualification des Éléphants, elle rapprocherait la Côte d’Ivoire de son objectif ultime : signer son grand retour sur la scène mondiale du football après huit années d’absence.
Lucien Kouaho (stagiaire)