Kpan Albert dit Téïsson, 69 ans, était le mercredi 8 janvier 2025 à l’émission Peopl’Emik (PPLK) sur La 3. Racontant son parcours, il a affirmé qu’il a fait la 6e à 23 ans, et orienté en seconde à 28 ans avant de venir au théâtre.
« J’ai obtenu le BEPC à 27 ans. J’avais 28 ans lorsqu’on m’a orienté à Odienné. Nous étions 56 élèves en 2de A et j’étais le 56e au premier trimestre, deuxième trimestre 56e et troisième trimestre 56e. », a-t-il rappelé.
Selon lui, sa matière grise avait pris un coup et là il décide de retourner au village. « Je pensais que je retournais au village pour extraire le Bandji (vin de palme) a-t-il souligné avant de rappeler un passage de l’œuvre de l’écrivain et historien guinéen Djibril Tamsir Niane.
« Mais dans Djibril Tamsir Niane de Soundjata Kéïta, il disait que Dieu est mystère, personne ne connait le mystère de Dieu. Le serpent n’a pas de patte mais il est aussi rapide que n’importe quel animal qui a quatre pattes. », a-t-il rappelé.
Pour lui, c’est donc c’est un mystère. A l’en croire, il se retrouve à Gagnoa où il a également fait rire les gens et avant que sa petite sœur lui demande de venir à Abidjan sous prétexte qu’à Gagnoa il ne jouirait pas de son art.
« Je suis donc arrivé à Abidjan en 1986-1987 et je suis rentré dans le Gala théâtre d’Abidjan. Ils avaient fait les « mangeurs d’âmes », « le temps des bérets rouges ». C’était la troupe de Henri Kadja. Lorsque nous sommes allés là-bas, il a dit que le théâtre ivoirien c’est nous qui allons le faire. », a-t-il souligné.
Pour Henri Kadja, ce ne sont pas les Burkinabès ni les Maliens qui vont le faire. « Il a dit que nous devrons prêter serment pour faire le théâtre ivoirien. Donc nous avons prêté serment. C’est un travail qui est né en moi, je le vis au quotidien. », a fait observer Kpan Albert.
Karina Fofana