À l’occasion de la commémoration du sixième anniversaire du décès de DJ Arafat, disparu le 12 août 2019 dans un tragique accident de moto, plusieurs figures du coupé-décalé ont rendu hommage à l’icône. Parmi elles, DJ Doliziana Debordo, qui a profité de cette date symbolique pour exprimer son admiration pour l’artiste disparu et livrer son regard sur l’état actuel du coupé-décalé. Selon lui, depuis le décès de Arafat le niveau du coupé-décalé a baissé.
Lors d’une intervention ce mardi 12 août 2025, Doliziana a déclaré : « J’étais fasciné par le courage d’Arafat et sa rage de vaincre. Depuis le décès de Arafat, le niveau du coupé-décalé a effectivement baissé. » Pour lui, l’absence du “Yôrôbô” a laissé un vide considérable, aussi bien sur le plan artistique que sur le plan de l’aura médiatique.
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Se positionnant comme l’un des héritiers légitimes du style et de l’énergie insufflés par Arafat, Doliziana n’a pas hésité à affirmer sa place dans le paysage musical : « Du point de vue de la carrure et du talent, après Arafat, c’est moi qu’il faut pour relever le niveau du coupé-décalé. »
Tout en se montrant ambitieux, l’artiste a tenu à souligner son respect pour ses pairs. « Je respecte mes confrères artistes coupé-décalé. Je respecte également leurs carrières et talents. Mais ce que je sais, c’est que je suis le plus fort. », a-t-il déclaré.
Ces propos, à la fois hommage et déclaration de défi, viennent alimenter le débat sur l’avenir du coupé-décalé, un genre musical qui peine, selon certains observateurs, à retrouver la même intensité depuis la disparition de DJ Arafat. Pour DJ Doliziana, l’heure est venue de reprendre le flambeau et de redonner au mouvement la place dominante qu’il occupait autrefois sur la scène ivoirienne et africaine.
Lucien Kouaho (stagiaire)