Avant la rencontre contre la Guinée-Bissau, Max-Alain Gradel, 36 ans, a tenu un discours franc à ses coéquipiers. C’était à la faveur du match d’ouverture de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) le samedi 13 janvier 2024 au stade Alassane Ouattara d’Ebimpé à Abidjan. Il a exigé la victoire à la fin de la rencontre.
Max Alain Gradel a transporté son expérience à ses jeunes frères avant le match d’ouverture de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) 2023 qui a opposé le pays organisateur à la Guinée-Bissau le samedi 13 janvier 2024 au stade Olympique Alassane Ouattara d’Ebimpé. Il l’a dit avec des mots justes que certains ont qualifié de forts.
A lire aussi : José Peseiro (sélectionneur du Nigeria) : « L’objectif est de gagner la CAN 2023 »
« On ne fait pas de calcul. On ne revient pas ici pour dire : si, si, si, non et non. Chacun dans son registre doit faire ce qu’il a à faire. Quand je regarde Gislain, il faut que je sente qu’il va faire le boulot derrière moi. Bamba, tu sais que derrière toi, il y a quelqu’un. Tu peux aller sans crainte. Krasso, derrière toi, il y a des guerriers, vas-y sans crainte », a galvanisé Max Alain Gradel avant la rencontre.
Il a fait savoir que le peuple ivoirien les regarde. « Chacun doit être à son poste. On doit tout donner. Le peuple nous regarde, il y a nos familles. Nous n’avons pas le droit de passer à côté de ce match. Il n’y a pas de petits matchs à la CAN. C’est maintenant. Il faut qu’on prenne les trois points aujourd’hui », avait exigé Gradel.
A lire aussi : G27 de Gervinho, Max United FC de Gradel, etc : Ces clubs qui se créent à Abidjan sans véritable ancrage régional
Notons que face à la Guinée-Bissau, les Eléphants n’ont pas raté l’occasion. Les mots de Gradel ont résonné puisqu’ils ont ouvert le score à 3 minutes 59 après le début de la rencontre avant de la remporter 2 buts à 0.
Karina Fofana