L’ancien international sénégalais Diomansy Kamara était sur les antennes de Canal+CAN le dimanche 28 janvier 2024. À quelques heures de la rencontre entre le Sénégal et la Côte d’Ivoire, comptant pour les huitièmes de finale de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) 2023, il a indiqué que bien que son pays respecte les pachydermes ivoiriens mais il ne les craint pas.
Diomansy Kamara affirme qu’il ne redoute pas le face à face du Sénégal contre la Côte d’Ivoire, le pays hôte. « Non, on attend ce match avec impatience. On a dit que c’était le cadeau empoisonné car on sait que le Sénégal a été très impressionnant dans la phase de poule. Après c’est le pays hôte contre le pays champion d’Afrique actuel », a-t-il expliqué.
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Pour lui, le Sénégal disputera certes cette rencontre sur un terrain bien connu, notamment celui de Yamoussoukro où il a installé son quartier général depuis le début de la compétition. « Certes la Côte d’Ivoire est une très belle équipe et on nous disons qu’il aura cette atmosphère incandescente mais il faut rappeler que le Sénégal a fini premier. Donc il reste à Yamoussoukro, il a l’avantage du terrain pour moi », a fait remarquer l’ancien international.
À en croire Diomansy Kamara, la Côte d’Ivoire est différente des pays Maghrebins. « Bien évidemment nous jouons et la Côte d’Ivoire joue à domicile. Mais ce n’est pas comme des pays comme le Maroc, l’Egypte ou encore la Tunisie où vous vous retrouvez dans une atmosphère suffocante quand vous jouez chez eux à domicile. On joue avec la Côte d’Ivoire dont on connaît les qualités et qui a changé d’entraîneur. Mais je pense que le Sénégal est serein et on les respecte mais on ne les craint pas », a-t-il ajouté.
Il a fait observer qu’il faut faire fi des statistiques et de tenir compte des réalités du moment.
« Parlant du passé de ces deux pays, les camerounais nous avaient dit la même chose que ça faisait 20 ans qu’on n’avait pas gagné un match en confrontation directe. Juste pour dire qu’il faut mettre de côté les statistiques et tenir compte de la réalité du moment. C’est vrai qu’en 1992, ils ont gagné leur première CAN chez nous mais ici on dit que la Côte d’Ivoire, c’est l’Akwaba… Il va falloir répondre au défit physique ivoirien », a-t-il conclu.
Karina Fofana
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