Le rappeur ivoirien, Didi B, de son nom à l’état civil, Bassa Zéréoué Diyilem fait un témoignage émouvant sur sa défunte mère, Pehoula Zéréhoué. Il explique qu’avant de remporter son premier trophée, elle avait déjà rendu l’âme. Selon lui, après chaque trophée, il a mal de ne pas pouvoir le présenter à sa mère afin d’être félicité.
A l’en croire, avant de remporter le premier trophée sa mère était déjà décédée. « Donc ça m’a cassé un peu mais en même temps ça m’a boosté car ça m’a permis de devenir ce que je suis. Quand tu fais un gros concert qui met en joie tout le monde et quand tu te retrouves dans ta chambre tu te rappelles que tu n’as personne à appeler à part ton père et ta chérie », a déploré Didi B.
A lire aussi : Bidi B « mon souhait est que notre musique africaine francophone s’impose en Europe »
« En tant que garçons, on sait qu’on aime nos mamans. C’est-à-dire que ta maman est comme ta première femme. Si tu veux lui faire un gros cadeau et que tu n’arrives pas c’est toujours compliqué », a-t-il fait remarquer.
« S’agissant du remix d’Assinie où j’étais, quand on a fini ils sont partis et je ne savais pas que faire. J’étais avec mon garde du corps qui m’écoutait pendant que j’étais en larmes. Quand je pense que je ne peux pas présenter ma récompense à ma mère, j’ai mal. C’est le seul côté que tu ne peux pas éviter. Si tu veux il faut être fort », a signifié Didi B.
« Quand j’obtiens quelque chose, en dehors des caméras, j’appelle mon père, mes beaux-parents, après ça, il y a une personne qui manque à l’appel. Quand j’offre une voiture à mon père, à ma sœur ou à ma chérie, il reste la personne qui m’a mis au monde. À qui vais-je donner ?», a-t-il dit la gorge nouée.
Lisez et faites lire Ivoir’Hebdo
L’artiste explique qu’il est obligé d’aller toujours déposer des fleurs au cimetière. « Quand je suis à la maison, il n’est pas question de lui demander de venir le weekend pour préparer à l’occasion de son anniversaire ou en fin d’année. Il n’y a rien de tout ça. C’est compliqué mais on fait avec. C’est d’elle que je détiens la danse car elle était une grande chorégraphe », a fait savoir Didi B.
Koné Chimminla (Stagiaire)
http://jamaliavoyage.com/ess/yode-et-siro-invitent-ouattara-parler-petit-frere-goita-africaine/