La Coupe du Monde 2026, prévue aux États-Unis, au Canada et au Mexique, s’annonce comme un événement historique. Mais derrière l’effervescence sportive et les millions de spectateurs attendus, se cache une réalité moins reluisante.
Un coût économique colossal
Si la compétition génère des revenus considérables via le tourisme et les droits de diffusion, elle impose aussi des dépenses astronomiques. Des milliards de dollars sont investis dans la construction ou la rénovation de stades, ainsi que dans les infrastructures publiques. Certaines villes hôtes risquent de faire face à des hausses d’impôts locaux ou à des déplacements de communautés marginalisées pour libérer des espaces.
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Des travailleurs en première ligne, mais à quel prix ?
Derrière les stades flambant neufs se trouvent des milliers d’ouvriers. Nombre d’entre eux travaillent dans des conditions précaires, avec des salaires faibles et des horaires éprouvants. Des témoignages font état d’accidents du travail et de normes de sécurité insuffisantes, soulevant la question du respect des droits des travailleurs.
Un impact environnemental préoccupant
La Coupe du Monde, avec ses infrastructures massives et ses millions de spectateurs, entraîne un coût écologique majeur : émissions de CO₂ liées aux transports, pollution accrue et gaspillage de ressources. Une question persiste : que deviendront ces installations gigantesques une fois l’événement terminé ?
Des tensions sociales sous-jacentes
Pour afficher une image harmonieuse, certaines autorités pourraient étouffer des mouvements sociaux dénonçant pauvreté, racisme ou inégalités. Les groupes marginalisés sont souvent les premiers touchés par ces grands projets.
Un appel à la responsabilité collective
La Coupe du Monde 2026 sera sans doute un moment de fête et d’émotion pour les fans de football. Mais elle doit aussi être l’occasion d’un débat sur la responsabilité sociale et environnementale. Derrière les buts et les célébrations se dessine une question cruciale : comment rendre ces événements plus justes, plus durables et respectueux des droits humains ?
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