En réhabilitation depuis 2019 pour abriter la Can 2024, le nouveau stade de Bouaké, au centre du pays se révèle être une merveille.
En chantier depuis 2019, le stade de la paix de Bouaké fait sensation aux amoureux du football. Les travaux d’extension dirigés par l’entreprise portugaise Mota Engil ont permis de faire passer la capacité du stade de 25 mille places à 40 mille places.
A lire aussi : Braquage du pouvoir : Tiken Jah va tout dire à propos de son dernier album
D´un coût de 23.33 milliards de franc CFA, ce joyau architectural se métamorphose en un stade d’espèce anglaise, sans piste d´athlétisme. Le renouvellement des gradins, des vestiaires, des grilles de protection, l’infirmerie sans oublier la loge officielle. Selon des chiffres publiés par l´Office National des sports sur les réseaux sociaux, ce sont exactement 38 825 sièges en polypropylène posés sur l’ensemble des tribunes Nord, Sud, Est et Ouest de l’enceinte, afin d’atteindre les 40 mille places. La société chargée des travaux se penchera sur la tribune de presse, les VIP et les VVIP.
Ce joyau architectural a une dimension 119 sur 73 m (football-rugby), a été construit sous la forme d´une couronne ovale avec un profil en travers de 24 gradins. Mme Abe Juliette, chef du département infrastructures de l´ONS a rassuré les ivoiriens sur l´état satisfaisant de l´avancement des travaux tout en faisant le récapitulatif des infrastructures « le stade de la compétition est achevé à 98%. La cité Can qui comprend 32 villas est quant à elle bouclée à 95%. Pareil pour les 4 terrains d’entrainement », nous apprends l’émissaire de l´ONS.
A lire aussi : CAN Côte d’Ivoire 2023 Tous les stades seront livrés au 31 décembre 2022
Ce sont au total cinq villes ivoiriennes qui accueilleront la compétition la CAN, à savoir Abidjan, San-Pedro, Yamoussoukro, Bouaké et Korhogo. En somme le stade de la paix de Bouaké, un joyau architectural qui arbitrera la Can 2024 pour le plaisir des amoureux du football.
Nyamadu Deborah (stagiaire)
Mondiale 2022 : Le Qatar refuse d’indemniser les ouvriers étrangers