La scène du Palais de la Culture de Treichville a été le théâtre d’une soirée haute en émotions à l’occasion de la grande finale du concours Reine Awoulaba d’Afrique, Division Côte d’Ivoire 2025. Au terme d’une compétition marquée par la grâce, l’élégance et l’expression de la beauté authentiquement africaine, âgé de 41 ans Djè Wohou Anne-Marie, représentante de la commune du Plateau, a été couronnée Reine Awoulaba 2025.
Portant le brassard n°4, la nouvelle lauréate succède à Kouachi Apo Ruth, Reine Awoulaba 2024, et devient ainsi l’ambassadrice de la beauté ivoirienne dans toute sa richesse culturelle et symbolique.
A lire aussi : Djè Wohou Anne-Marie couronnée Reine Awoulaba d’Afrique Côte d’Ivoire 2025
Le palmarès de cette édition est complété par Doffou Amenan Judith Glwadys (brassard n°8), candidate venue de la région de l’Agnéby-Tiassa, qui s’est illustrée par son charisme et son éloquence, obtenant un impressionnant score de 173/180 points pour décrocher le titre de 1ère Saraman (première dauphine). Konan Adjoua Ruffine, brassard n°3, a quant à elle été désignée 2e Saraman.
Cette 19e édition, portée par le Comité Reine Awoulaba d’Afrique-Côte d’Ivoire (CORA-CI), a mis en avant un thème de société essentiel : « La santé mentale, trésor invisible ». À travers ce choix, le comité organisateur a voulu sensibiliser le public à l’importance du bien-être psychologique, souvent négligé ou stigmatisé dans les sociétés africaines.
S’exprimant avec gravité et émotion, Madame Généviève Dahon, présidente exécutive du CORA-CI, a déclaré. « Le silence autour de la santé mentale doit cesser. Écoutons au-delà des apparences, car une société mentalement équilibrée est une société plus forte, plus juste, plus humaine. », a-t-elle expliqué.
Elle a souligné que les candidates avaient bénéficié d’un encadrement spécifique, orienté vers la gestion du stress, le développement de l’estime de soi et la résilience, valorisant une beauté autant intérieure qu’extérieure. « Cette édition rend hommage à la femme africaine dans toute sa résilience, sa diversité et sa grandeur. Elle incarne plus qu’une beauté physique : elle porte une couronne invisible, symbole de sa force intérieure. », a-t-elle ajouté.
Madame Dahon a également salué le soutien de la Première Dame Dominique Ouattara, ainsi que des ministres en charge de la Culture, du Tourisme et de la Femme, sans oublier l’UNESCO et l’ensemble des partenaires et membres du comité.
Lucien Kouaho (stagiaire)