Une découverte inhabituelle a suscité l’émoi des habitants d’Assouindé, station balnéaire située dans le sud-est de la Côte d’Ivoire. Le mercredi 17 septembre 2025, aux environs de 14 heures, une baleine a été retrouvée morte sur le littoral, non loin de l’hôtel Kaya. Elle a été inhumée.
Selon les premières constatations de la Direction générale des Affaires maritimes, l’animal présentait une profonde lésion abdominale. Cette blessure, vraisemblablement causée par l’hélice d’un navire, aurait entraîné son échouement et sa mort.
A lire aussi : Côte d’ivoire : Une baleine découverte morte sur le littoral à Assouindé
Alertées, les autorités locales se sont immédiatement mobilisées. Le Sous-préfet, accompagné du Lieutenant Ouattara Mory, Chef d’Antenne maritime d’Assinie-Mafia, et des agents du service des ressources halieutiques, s’est rendu sur place pour procéder aux constats d’usage. Face au risque sanitaire que représentait la carcasse en décomposition, la décision a été prise d’inhumer la baleine directement sur le site. Elle a été inhumée dans une fosse à l’aide d’un Caterpillar sous le regard des autorités portuaires et de certains curieux.
La scène a bouleversé la population, témoin impuissante de ce drame écologique. Plusieurs habitants, rassemblés sur la plage, ont exprimé leur tristesse devant ce spectacle rare mais inquiétant. Cet événement tragique met une nouvelle fois en lumière la fragilité des espèces marines et leur exposition aux menaces liées aux activités humaines.
Collisions avec les navires, pollution des eaux et surexploitation des ressources halieutiques figurent parmi les principales causes de la mortalité des grands mammifères marins. En Côte d’Ivoire, où le littoral regorge d’une biodiversité exceptionnelle, la situation alarme de plus en plus les experts.
Face à cette réalité, les autorités insistent sur l’urgence de renforcer les mesures de sensibilisation et de protection de l’écosystème marin. « Le littoral ivoirien est une richesse naturelle qui doit être préservée pour les générations futures », a rappelé un agent des ressources halieutiques présent sur les lieux.
Lucien Kouaho (stagiaire)
Bocanda : Une gazelle à pelage blanc récupérée à Abeanou et transférée au centre de sauvegarde
