FJT, un jeune cadre du secteur de la santé, a été arrêté et déféré devant le Parquet pour un commentaire injurieux visant une personnalité publique sur les réseaux sociaux.
En Côte d’Ivoire, les propos attentatoires à l’honneur, à la réputation ou à l’image d’autrui sur les réseaux sociaux constituent des infractions pénales. Malheureusement, le débat public est de plus en plus pollué par des propos haineux, des insultes et des attaques personnelles, qui fragilisent notre cohésion sociale et notre vivre-ensemble.
A lire aussi : Bénin : Arrestation du tiktokeur Azé Gbétékanlin pour insultes envers une église
C’est dans ce contexte que FJT, jeune cadre du secteur de la santé, a récemment publié un commentaire gravement injurieux visant une personnalité publique. Ce message, choquant par sa violence verbale, a suscité une vive émotion au sein de l’opinion.
Saisie par une information judiciaire, la Plateforme de Lutte contre la Cybercriminalité (PLCC), avec l’appui des autres centres techniques de l’Agence Nationale de la Sécurité des Systèmes d’Information (ANSSI), a ouvert une enquête. Les investigations ont permis l’interpellation de l’auteur, qui a reconnu les faits et présenté ses excuses lors de son audition.
Il a été déféré devant le parquet pour atteinte à l’image et injures à l’encontre d’une autorité, en application de l’article 60 de la loi n°2013-451 du 19 juin 2013 sur la cybercriminalité et de l’article 367 du Code pénal. Cette affaire nous rappelle que nos mots engagent, même en ligne. La liberté d’expression ne saurait justifier la violence, les menaces ou les discours de division.
L’ANSSI reste pleinement mobilisée pour protéger les citoyens, les systèmes d’information de l’État et préserver la paix sociale, en toute impartialité, et en tout temps. Citoyennes, citoyens, usagers du numérique, restons vigilants. Utilisons les réseaux sociaux pour construire, et non pour blesser. Faisons de nos mots des instruments de paix, de démocratie et de fraternité. NDLR : Le titre et l’introduction sont de la rédaction
Zambie : Voici les raisons de l’arrestation du président de la Fédération de football