Selon un texte de Michel Galy, professeur de géopolitique à l’École internationale et des relations internationales (ILERI) et chercheur au Centre d’études sur les conflits, publié sur la page Facebook de Houphouët-Boigny Félix, Bouaké a été fondée comme poste militaire en 1898.
Bouaké, la deuxième plus grande ville de Côte d’Ivoire, célèbre cette année les 127 ans de sa fondation. Née en 1898 comme simple poste militaire en pays baoulé, elle est aujourd’hui un centre névralgique de l’économie et de l’industrie ivoirienne.
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Selon un texte de Michel Galy, professeur de géopolitique à l’École internationale des relations internationales (ILERI) et chercheur au Centre d’études sur les conflits, Bouaké a été fondée en 1898. À l’époque, la région baoulé était peu réceptive à la colonisation, ce qui justifiait l’installation d’un poste militaire français dans cette zone stratégique du centre du pays.
Avec le temps, précise Michel Galy, Bouaké s’est transformée en un véritable pôle urbain. La croissance démographique a été fulgurante : de 19 mille habitants en 1946, la ville est passée à plus de 573 mille en 2005, précise-t-il. Aujourd’hui encore, elle continue de s’étendre, portée par un afflux de populations venues des zones rurales. Cet essor a donné naissance à une mosaïque de quartiers, souvent spontanés, qui encerclent l’ancien « quartier européen », centre historique situé au nord de la voie ferrée.
Malgré ses racines baoulés, cette communauté ne constitue aujourd’hui qu’une minorité dans une ville désormais cosmopolite. Bouaké s’illustre également par son dynamisme économique. Elle abrite notamment l’un des plus anciens et importants complexes textiles d’Afrique francophone : l’établissement de Gonfreville. Ce géant de l’industrie, précise Glay traite aussi bien du coton ivoirien que du coton importé, et emploie un grand nombre de salariés locaux.
Entre tradition, histoire militaire et industrialisation, Bouaké incarne une Côte d’Ivoire en mouvement, ancrée dans son passé mais résolument tournée vers l’avenir.
Il faut préciser que le poste militaire était à 5 kilomètres de gbekekro, chef-lieu de la chefferie faafoue-gossan.
Source : page Facebook Houphouët-Boigny Félix
Karina Fofana