Selon une publication de la Plateforme de Lutte Contre la Cybercriminalité (PLCC), G.K.Y., un père a été interpelé après avoir diffusé une vidéo diffamatoire portant sur une clinique privée.
un nouveau-né prématuré, abandonné à la naissance, a été admis en urgence dans une clinique privée où il a bénéficié d’une prise en charge médicale intensive pendant près de trois mois. Jour et nuit, le personnel soignant s’est mobilisé pour assurer la survie et les soins de l’enfant, dans un contexte médical jugé critique.
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Au cours de cette période, le père de l’enfant, identifié sous les initiales G.K.Y., a été retrouvé et informé de la situation. Il s’était alors engagé à prendre en charge les frais liés aux soins médicaux. Toutefois, selon les responsables de l’établissement sanitaire, cet engagement n’a pas été respecté.
Face à ce qu’il estimait être un coût excessif des soins, le père a par la suite diffusé une vidéo sur les réseaux sociaux, dans laquelle il mettait en cause la clinique. Ces déclarations, largement relayées sur les plateformes numériques, ont suscité de nombreuses réactions et porté atteinte à l’image et à la réputation de l’établissement.
Saisie par la clinique, la Plateforme de Lutte contre la Cybercriminalité (PLCC), centre technique de l’Agence nationale de la sécurité des systèmes d’information (ANSSI), a procédé aux vérifications nécessaires. Les investigations ont permis d’identifier l’auteur de la publication incriminée. Auditionné, G.K.Y. a reconnu être à l’origine de la vidéo, affirmant avoir agi sous le coup de l’émotion, en raison des charges financières élevées liées à l’hospitalisation de son enfant.
Au terme de la procédure, G.K.Y. est poursuivi pour diffamation via un système d’information, conformément aux dispositions de la loi n°2013-451 du 19 juin 2013 relative à la cybercriminalité. Il devra répondre de ses actes devant la juridiction compétente.
Cette affaire relance le débat sur l’usage responsable des réseaux sociaux et les conséquences judiciaires des publications diffamatoires, même lorsqu’elles sont motivées par des situations personnelles sensibles.
Karina Fofana
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