Éric Sékou Chelle, l’entraineur des Aigles du Mali a encore en mémoire le match du samedi 3 février 2024 au stade de la paix de Bouaké entre le Mali et la Côte d’Ivoire à la faveur de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) 2023. Dans une interview, il a expliqué comment Sébastien Haller lui a posé des difficultés.
L’entraineur du Mali est toujours sous le choc de la rencontre entre les Aigles et les Eléphants comptant pour la CAN 2023 en Côte d’Ivoire. Cette rencontre qui a fait pleurer Eric Chelle, s’est soldée par la défaite de son équipe 1-0.
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« J’ai pleuré et je continue de pleurer. J’ai regardé ce match 30 fois. Je me lève encore à 3 heures du matin et j’ai besoin de revoir le match avant de me rendormir », a-t-il affirmé.
Il a reconnu que tout avait pourtant bien commencé pour ses poulains. « C’est un match où tout se passait bien, nous étions en maitrise totale du jeu. Comme depuis un moment lorsque les équipes jouent contre nous, elles veulent sur un plan de la possession du ballon et sur le plan de la qualité technique n’existe pas. En termes de jeu, nous sommes très bien placés en Afrique », a-t-il reconnu.
A l’en croire, Sébastien Haller est le principal responsable de leur défaite. « Ça se passe très bien. Nous avions le contrôle total. Lorsque Sébastien Haller est rentré, la Côte d’Ivoire a commencé à jouer plus direct en évitant le milieu pour l’atteindre directement dans les airs », a-t-il indiqué.
Et d’ajouter : « Si vous regardez le match vous verrez que la présence de Haller n’a pas attiré deux de nos joueurs mais a forcé notre bloc à reculer en nous mettant en difficulté dans les duels aériens. Haller est un joueur impressionnant ».
Selon Eric Chelle, sur le plan aérien Haller est un très bon joueur. « En ce moment nous avons un peu de difficultés. Comme on est bas, on est sujet à des fautes. Et c’est vrai que sur les coups de pieds arrêtés nous avons des difficultés.
Là j’avais deux solutions : continuer avec notre plan de jeu puisque nous menions 1-0 ou agir. Pour contrer, je pouvais soit faire entrer un attaquant pour remonter et presser, soit un défenseur pour renforcer la défense », a-t-il démontré.
Il a souligné qu’il se trouve que certains joueurs étaient fatigués. « Je suis un peu tributaire de ça. Je décide de faire rentrer un défenseur et on perd le match. C’est ma responsabilité. Le choix que j’ai fait n’était pas bon », a reconnu l’entraineur des Aigles.
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