Le paysage footballistique camerounais est en pleine turbulence, alors que le président de la Fédération camerounaise de football (Fecafoot), Samuel Eto’o, se retrouve engagé dans un duel houleux avec le ministre des Sports et de l’Éducation physique, Narcisse Mouelle Kombi. La cause de cet affrontement? La tenue tant attendue de l’Assemblée générale élective du 29 novembre 2025, prévue au Centre d’excellence de la CAF à Mbankomo.
Dans une correspondance datée du 14 novembre, le ministre Kombi a exprimé son veto, arguant que l’aval pour ces élections pourrait entraîner des troubles à l’ordre public. Une déclaration qui a suscité une vive réaction de la part d’Eto’o, déterminé à faire valoir ses droits et à mener à bien ce scrutin. Ce dernier semble prêt à aller au bout de ses intentions, affirmant que la démocratie sportive doit primer au Cameroun.
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Pour compliquer davantage la situation, Paul Atanga Nji, le ministre de l’Administration territoriale, a été appelé à la rescousse pour apaiser les tensions et peser dans la balance en faveur de l’ordre et de la sécurité. Pendant que les deux ministres tentent de contenir les conséquences possibles de cette crise, l’avenir du football camerounais semble suspendu à un fil, laissant entrevoir une lutte de pouvoir qui pourrait redéfinir les normes de gestion sportive au pays.
Les enjeux sont élevés et le spectre d’une crise institutionnelle plane sur la Fecafoot, alors que les passionnés de football attendent avec impatience une résolution rapide afin de préserver l’intégrité du sport roi au Cameroun.
Alexandre Song s’exprime sur sa relation avec Samuel Eto’o – allbuzzafrica

























