Le footballeur brésilien Robinho, ancien attaquant du Real Madrid et du Milan AC, va devoir purger sa peine de neuf ans de prison pour viol en réunion en Italie. Malgré sa condamnation, il avait jusqu’à présent bénéficié d’une liberté totale au Brésil, où son extradition était impossible en raison de la constitution du pays.
La décision de la justice brésilienne fait suite à la demande des autorités italiennes, qui ont insisté pour que Robinho soit incarcéré dans son pays d’origine. En janvier 2024, lui et son ami Ricardo Falco avaient été reconnus coupables d’avoir agressé sexuellement une jeune femme de 22 ans en 2013, en compagnie de trois autres personnes qui ont pris la fuite.
A lire aussi : La victime présumée d’Achraf Hakimi persiste dans son récit concernant l’affaire de viol
Robinho avait toujours clamé son innocence, affirmant disposer de preuves ignorées par la justice italienne. Dans une interview accordée à TV Record, il a également soulevé la thèse du racisme, déclarant : «J’en ai marre de voir des histoires de racisme en Italie. Malheureusement, cela continue encore aujourd’hui. Les mêmes personnes qui ne font rien avec ce genre d’actes sont les mêmes qui m’ont condamné.»
Maintenant que la justice brésilienne a ordonné son incarcération, Robinho devra purger sa peine dans une maison carcérale du pays. Cette décision marque la fin de sa liberté de mouvement au Brésil et le début d’une période d’emprisonnement qui s’annonce difficile pour l’ancienne star du football.
Lucien Kouaho (stagiaire)
Jugé non coupable de viol, l’international Benjamin Mendy débarque au FC Lorient