Dans une récente intervention, Jean François Yoman, coach en développement personnel et professionnel a livré une analyse sans détour sur la perception sociale du célibat, en particulier chez les femmes âgées de 35 ans et plus. Pour lui, elles sont souvent rattrapées par l’horloge biologique.
À travers ses propos, il met en lumière les pressions, tant biologiques que sociétales, qui pèsent sur la gent féminine.
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« La différence entre le regard que la société porte sur une femme célibataire de 35 ans et un homme du même âge ? Elle est énorme », affirme le coach. Selon lui, les femmes font face à une réalité biologique implacable : « À 35 ans, leur réserve folliculaire diminue, et elles s’approchent doucement d’une forme de ménopause. »
Cette donnée physiologique exerce une pression implicite sur les femmes à se marier avant qu’il ne soit « trop tard ». Une pression que les hommes, dont la fertilité décline plus lentement, ne subissent pas au même degré.
Mais la contrainte ne se limite pas au biologique. Jean François Yoman évoque aussi une pression sociale différenciée. « La femme se marie pour obtenir un statut, tandis que l’homme se marie pour asseoir une position. », a-t-il déclaré. Cette distinction révèle deux dynamiques profondément ancrées dans les mentalités collectives, influençant les trajectoires individuelles.
Pour autant, le coach invite à une lecture plus apaisée du célibat, qu’il considère comme une étape normale et même nécessaire de la vie. « Ce n’est ni une malédiction, ni un problème spirituel », précise-t-il. Il insiste sur le fait que cette période est un moment propice pour apprendre à se connaître, comprendre ses besoins émotionnels et se préparer à une vie de couple épanouie.
Lucien Kouaho (stagiaire)
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