Claire Bailly, de son vrai nom Claire Kehoua Bailly était le vendredi 21 février 2025 à l’Agora de Port-Bouët à l’émission Peopl’Emik (PPLK) sur La 3. Elle a affirmé que si ce n’est pas Dieu, elle serait retournée encore dans mon Coupé-décalé.
Vendredi 21 février 2025, Claire Bailly, de son vrai nom Claire Kehoua Bailly, était l’invitée de l’émission Peopl’Emik (PPLK) diffusée sur La 3 depuis l’Agora de Port-Bouët. Lors de cette entrevue, l’ancienne reine du Coupé-décalé, aujourd’hui convertie en Christ a partagé son expérience et les difficultés qu’elle rencontre dans le milieu religieux.
A lire aussi : Pasteur Claire Bailly : « Soyons belles en Christ »
Un changement de cap sous haute surveillance

Claire Bailly a souligné que sa conversion a suscité de nombreuses attentes et critiques. « Je me dis que comme j’ai changé de cap, ils se disent que quand on est chez Dieu, on ne peut plus faire certaines choses. La qualité de mon style de vie a changé. Quand tu arrives dans la maison de Dieu, les gens t’observent. Il faut que tu suscites des personnes », a-t-elle déclaré.
L’artiste a également pointé du doigt une certaine pression sociale exercée dans son ancien milieu (Coupé-décalé), les poussant à se conformer à des standards qui peuvent parfois être source de mensonge. « Tellement on veut plaire. Il y a beaucoup de choses qu’on fait. C’est pourquoi il y a beaucoup de mensonges dans ce milieu », a-t-elle confié.
Une solitude dans le milieu chrétien

Malgré sa foi inébranlable, Claire Bailly a avoué qu’elle se sent isolée dans le milieu chrétien. « Je n’ai pas d’amis dans le milieu du Christ, à part mon petit frère Élie Gatta avec qui je m’entends très bien. Ça fait cinq ans que je suis dans le monde chrétien et je sais ce que j’ai traversé. C’est pourquoi je me suis repliée », a-t-elle expliqué.
Lorsqu’on lui a demandé s’il y avait des personnes malveillantes dans ce milieu, elle a répondu sans détour : « C’est grave même. Si ce n’est pas Dieu, je serais retournée encore dans mon Coupé-décalé. »
Un engagement spirituel inébranlable
Malgré ces difficultés, Claire Bailly reste fidèle à son engagement spirituel. Son témoignage met en lumière les défis auxquels sont confrontés ceux qui décident de changer de voie, notamment dans un univers où l’attente et le jugement des autres peuvent peser lourd.
Karina Fofana
Molare : « Nous avions été combattus quand nous lancions le Coupé-décalé »