L’ex-star du coupé-décalé, aujourd’hui Évangéliste Chantre, Claire Bahi, a livré un témoignage lors de son passage à l’émission Peopl’Emik (PPLK) diffusée sur La 3, ce vendredi 23 mai 2025. Elle a affirmé qu’elle a pratiqué le fétichisme et eu recours au maraboutage, mais elle a tout abandonné.
Face aux attaques dont elle est la cible sur les réseaux sociaux, l’artiste reconvertie a choisi de s’exprimer sans détour sur son parcours spirituel, marqué par de profondes errances avant sa conversion au christianisme.
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« Revenir dans le coupé-décalé, ça c’est un truc que je ne peux jamais faire », a-t-elle déclaré avec fermeté. Pour Claire Bahi, qui admet avoir longtemps fréquenté le monde occulte, sa renaissance spirituelle est le fruit d’un cheminement intense. «J’ai pratiqué le fétichisme et eu recours au maraboutage, mais j’ai tout abandonné pour suivre Jésus-Christ », a-t-elle reconnu publiquement, avant de préciser qu’elle a totalement abandonné ces pratiques.
Née dans une famille musulmane et ayant vécu en France, Claire Bahi raconte avoir été, à un moment de sa vie, proche des milieux chrétiens, notamment en fréquentant l’église du défunt prophète Jacou Séverin. Cependant, elle avoue que sa démarche d’alors manquait de sincérité et de profondeur. C’est après avoir sombré dans des pratiques mystiques qu’elle affirme avoir rencontré « une femme profondément ancrée en Dieu », une rencontre décisive qui a bouleversé sa vie.
Aujourd’hui, son engagement dans la foi chrétienne est sans faille. Elle le clame haut et fort : « Je ne vois pas ce qui pourrait me distraire au point de renier Jésus. » Une profession de foi assumée, qui résonne comme une réponse directe à ceux qui doutent de sa transformation.
Claire Bahi, désormais connue pour ses chants de louange et ses messages d’évangélisation, entend continuer son chemin loin des paillettes du showbiz d’antan. Par son témoignage, elle souhaite encourager d’autres personnes à tourner le dos aux pratiques occultes pour embrasser une foi véritable.
Lucien Kouaho (stagiaire)
Claire Bahi : « Je pouvais rester dans le coupé-décalé et être convertie à Christ »