L’ancienne artiste coupé-décalé devenue évangéliste, Claire Bahi, a vivement réagi aux critiques dont elle est la cible après son passage à l’émission Peopl’Emik (PPLK) sur La 3, le vendredi 21 février 2025. Dans une vidéo publiée sur sa page Facebook le samedi 22 février, elle a affirmé avec fermeté qu’elle n’a de comptes à rendre à personne concernant sa façon de danser ou de pratiquer sa foi.
Tout est parti d’une séquence où Claire Bahi a été vue dansant sur une chanson non chrétienne, Zrôpôtor. Cet extrait a suscité de nombreuses réactions sur les réseaux sociaux, certains internautes remettant en question sa posture d’évangéliste. Face à ces critiques, l’ancienne chanteuse a tenu à clarifier sa position.
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Dans sa vidéo, Claire Bahi a dénoncé l’attitude de ceux qui jugent sa manière de vivre sa foi. « Vous qui vous prenez pour Jésus là, sachez que je n’ai de compte à rendre à personne », a-t-elle martelé. Elle a reproché à certains chrétiens d’être hypocrites et de vouloir imposer leur vision de la religion aux autres.
« Dès qu’il y a un petit truc, vous vous placez en juges. Vous pensez pouvoir diriger la vie des gens ? Si je danse des danses du monde et que cela ne vous plaît pas, libérez ma page ! Chacun ira seul au ciel », a-t-elle ajouté.
Claire Bahi a également annoncé un changement de titre dans son ministère. « Arrêtez de m’appeler pasteure, je suis Évangéliste Claire Bahi. Si ça ne vous plaît pas, c’est votre problème », a-t-elle précisé, réaffirmant son engagement à prêcher la parole de Dieu à sa manière.
L’évangéliste a fustigé ce qu’elle considère comme une hypocrisie au sein de la communauté chrétienne. Selon elle, ceux qui la critiquent dansent également sur des musiques non chrétiennes, mais en cachette. « Vous dansez même « mapouka » derrière les murs, mais vous venez juger les autres en public », a-t-elle lancé.
Claire Bahi a conclu en affirmant qu’elle continuera à mener sa mission comme elle l’entend. « Tant que ma danse ne pervertit pas quelqu’un, je danse. Je n’ai de compte à rendre à personne », a-t-elle insisté.
Lucien Kouaho (stagiaire)
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