Le réalisateur ivoirien O. Assi, connu pour ses œuvres marquantes telles que Syndicat de Nouka et Taxi Warren, revient sur le devant de la scène avec Amlan, un long-métrage qui refuse toute complaisance. Fidèle à sa vision, il affirme ne pas faire du cinéma pour distraire, mais pour toucher, réveiller et bousculer.
« Mon objectif est simple : toucher, éveiller et inspirer, pour que le spectateur reparte bouleversé… mais aussi décidé à agir », confie le cinéaste. Dans Amlan, O. Assi plonge le spectateur au cœur des réalités intimes des foyers africains, là où les apparences dissimulent parfois des douleurs profondes. Le film met en lumière des histoires souvent tues, faites d’amour, de sacrifices, mais aussi d’indifférence et de drames silencieux. Porté par une équipe passionnée, il rend hommage aux femmes de l’ombre qui sauvent des vies sans reconnaissance, tout en alertant sur les conséquences de la négligence affective : grossesses précoces, dérives, perte de repères.
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Le réalisateur assume un cinéma engagé, où chaque image devient un plaidoyer en faveur du changement social. Avec une narration brute et poignante, Amlan se veut à la fois hommage et avertissement. O. Assi y déploie un regard lucide et courageux sur des réalités que beaucoup préfèrent ignorer.
Plus qu’un simple film, Amlan est un cri et une alerte. Il ambitionne de provoquer un sursaut collectif, en donnant une voix aux « visages invisibles » de la société.
Sa sortie s’annonce comme un événement cinématographique majeur en Côte d’Ivoire et sur le continent, tant l’œuvre promet de marquer les esprits et d’alimenter les débats sur les enjeux sociaux et humains qu’elle aborde.
Lucien Kouaho (stagiaire)
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