Christian Bosembe Lokando, journaliste de profession et un avocat de formation, entrepreneur chrétien, a récemment suscité de vives réactions sur les réseaux sociaux en partageant son opinion sur le mariage et l’indépendance financière.
L’homme de Dieu invite les jeunes femmes à réfléchir avant de s’engager dans une union matrimoniale, en soulignant que l’autonomie personnelle et professionnelle est primordiale pour éviter une relation déséquilibrée.
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Il affirme que, « la réponse à la pauvreté, c’est le travail, pas le mariage. Chères sœurs, la solution à la misère, c’est le sacrifice, et non le mariage. »
Selon lui, il est essentiel que les femmes apportent une valeur autre que physique à une relation, pour ne pas risquer de devenir des « femmes de ménage » dans leur propre foyer, au service de leur partenaire.
Pour Christian Bosembe, l’égalité dans le couple ne peut s’instaurer que lorsque chaque partie est autonome. « Ne te marie pas juste pour vivre dans le confort de quelqu’un d’autre, » conseille-t-il. Ce message s’adresse particulièrement aux jeunes femmes qui, en quête de stabilité, pourraient être tentées de considérer le mariage comme une solution à leurs difficultés économiques.
Les propos de Christian Bosembe, bien que percutants, divisent l’opinion. Certains saluent son message d’émancipation féminine et sa vision d’un mariage fondé sur l’égalité et le partage des responsabilités. D’autres, en revanche, estiment que ses paroles sont trop radicales, insinuant qu’un mariage sans contribution financière féminine serait voué à l’échec.
Toutefois, Bosembe se défend en expliquant que son intention est d’inciter les jeunes femmes à se construire d’abord individuellement avant d’entrer dans une union. « Le mariage ne doit pas être vu comme une issue de secours, mais comme un partenariat où chaque partie apporte sa contribution », conclut-il.
Les réflexions de Bosembe ouvrent un débat sur le mariage en Afrique et ailleurs, questionnant les attentes et les normes traditionnelles. Avec un nombre croissant de femmes investies dans leur carrière et de plus en plus indépendantes, cette remise en question pourrait inspirer de nouvelles approches de la vie conjugale.
Karina Fofana