À quelques jours du coup d’envoi de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) 2025, les sélectionneurs Patrice Beaumelle (Angola) et Gernot Rohr (Bénin) expriment une frustration palpable concernant le calendrier de préparation de leurs équipes. Les voix des deux entraîneurs résonnent comme un cri de colère face à une situation qu’ils jugent inacceptable.
Beaumelle n’hésite pas à qualifier de « débilité » le fait de ne libérer les joueurs que quelques jours avant le début de la compétition, soulignant l’impossibilité de construire une équipe solide dans de telles conditions. Selon lui, il ne s’agit plus d’un stage de préparation, mais d’un simple « bricolage » qui compromet totalement la préparation tactique et physique de ses joueurs. Il déclare : « Libérer un joueur le 15 pour une CAN qui commence le 21… C’est de la débilité. On ne peut pas préparer une équipe sérieuse avec deux ou trois séances.
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De son côté, Gernot Rohr partage cette indignation, soulignant que le respect des joueurs et de la compétition passe par une préparation adéquate. Il estime qu’une seule semaine de préparation est insuffisante pour une compétition de cette envergure : « Une semaine de préparation pour une CAN, c’est insuffisant et irrespectueux. Nous sommes en colère. »
Ces propos témoignent d’un désarroi face à des conditions de préparation jugées indignes des enjeux de la CAN et mettent en lumière le défi colossal auquel ces équipes doivent faire face. La voix des sélectionneurs appelle à une réflexion sur l’organisation et le respect des compétitions africaines.
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