Selon Super Sport, l’équipe promise par Yassine Idriss Diallo, président de la Fédération ivoirienne de Football (FIF) aux Ivoiriens à cette 34ème édition de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) a été un rêve. Pour le média, Jean-Louis Gasset a montré toutes ses limites de coaching dans cette campagne.
Au terme de la phase de groupes de la 34e CAN, « l’Eléphant commando » promis par Idriss Diallo aura été un mirage. En effet, les Eléphants ont terminé la phase de groupes à la troisième position avec 3 points-3. Leur bilan affiche 2 défaites et une 1 victoire.
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Il ne faut pas avoir peur de le dire. Jean-Louis Gasset et ses poulains n’ont pas tenu leur rang. Ils sont totalement passés à côté de leur sujet lors de cette phase de groupes. En encaissant 5 buts en 3 matchs, la Côte d’Ivoire a démontré qu’elle n’avait pas une base défensive solide.
L’option de Gasset d’aligner trois défenseurs a montré ses limites. La défense ivoirienne a été tout simplement apathique. Mais, le secteur de jeu qui aura été le plus décevant, a été le milieu de terrain. Tenu par Seko Fofana, Franck Kessié et Ibrahim Sangaré, le cœur du jeu des Eléphants a été inexistant sur les trois matchs.
Si Seko Fofana a tant bien que mal tiré son épingle du jeu, ses deux autres binômes ont été des poids morts. Que dire de l’attaque ? Elle n’a non plus pas été à la hauteur de la tâche. En effet, la division offensive a fait preuve d’une inefficacité criarde devant les buts adverse. Elle n’a réussi à marquer de deux petits buts.
C’est ce manque cruel d’efficacité devant les buts qui a été fatale à la Côte d’Ivoire pour son dernier match contre la Guinée Equatoriale. A côté de toutes ces défaillances de l’équipe, Jean-Louis Gasset a montré à la face du monde qu’il n’était pas la personne indiquée pour bien cacher le « commando » de la FIF. Le technicien français de 69 ans a montré toutes ses limites de coaching dans cette campagne. Il a été approximatif et embrouillé dans ses choix.
Sur les trois matchs, Jean-Louis Gasset a essayé plusieurs options défensives. Il s’est également fourvoyé dans l’animation offensive en positionnant un attaquant de pointe, Christian Kouamé comme ailier droit. Le Français a fait trop d’erreurs de débutant. Et, la Côte d’Ivoire en a pris à ses dépens.
Super Sport
NDLR : Le titre et l’introduction sont de la rédaction