Yacine Idriss Diallo ne veut pas badiner avec la sélection des joueurs qui vont porter le maillot lors de la 34e édition de la Can. D’ailleurs, sur la question, il est en phase avec le sélectionneur national, Jean-Louis Gasset.
« L’entraîneur en a parlé à la presse après le match à Bouaké. Nous avons une échéance qui est la Can qui va se jouer chez nous. C’est pourquoi, je parle de bâtir une équipe commando. C’est-à-dire une équipe, avec les meilleurs joueurs à l’instant T, susceptibles d’être prêts physiquement et mentalement de défendre la Côte d’Ivoire. A Bouaké, on a vu quatre, voire cinq nouveaux joueurs. Le coach se donne des opportunités de les voir en situation de jeu. Il va poursuivre son travail aux Comores et d’ici au mois de juin, on aura une idée claire de l’équipe », a confié le président de la Fif, qui est revenu sur la prestation des Éléphants face au Cœlacanthes (3-1), vendredi dernier, au stade de la paix de Bouaké.
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« Les Éléphants ont joué et gagné (3-1), malheureusement, on a encaissé ce but de dernière minute, du fait d’un manque de concentration. C’est le vrai problème de cette équipe quand nous jouons devant notre public. Il faut corriger cela. A part cela, je suis content de l’équipe. Ils ont eu un comportement exemplaire sur le terrain. Le spectacle était au rendez-vous », estime-t-il, même s’il aurait aimé voir le nouveau stade de la paix plein à craquer.
« Enfin, il faut reconnaître que la capacité du stade est passée de 25 à 40 000 places. Ce n’est pas facile de faire le plein d’un tel édifice. Mais il y a eu du beau monde et on ne s’est pas ennuyé », reconnaît Idriss Diallo, soulagé d’avoir passé haut la main cette étape importante sur le chemin de la Can 2023. Au-delà des Éléphants, ce match à Bouaké a été l’occasion pour le comité d’organisation de la Can 2023 dont il est le premier vice-président de faire une grande répétition générale.
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« Nous avons déployé au minimum 600 personnes réparties entre les volontaires stadiers, médias, santé, guide, sans oublier les forces de défense et de sécurité. A priori, tout s’est bien déroulé. Mais nous allons nous asseoir pour faire le point sur tout cela et tirer les leçons en vue des prochaines sorties. La Côte d’Ivoire n’a pas le droit de décevoir », a conclu Idriss Diallo.
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